Au 24 mars, La Réunion comptait 94 cas de coronavirus avérés. Si la majorité sont des cas importés, d'autres en revanche sont autochtones. Selon les dernières données de l'ARS, il n'y a aucun décès et 3 personnes en réanimation.
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Cela fait 7 jours aujourd'hui que La Réunion, tout comme le reste de la France, est placée en confinement. Une mesure prise pour éviter la propagation du coronavirus.
Dans le département, le nombre de cas avérés ne cesse de croître. Le dernier bilan fait état de 94 cas dont un enfant avec une hausse significative du nombre de cas sur la semaine dernière. A titre d'exemple, plus de 14 cas ont été dépistés entre dimanche et hier lundi. 66 de ces 83 ont été infectés hors de La Réunion, c’est-à-dire qu’ils ont contracté la maladie à l’occasion d’un voyage, en métropole pour la plupart, mais aussi dans d’autres pays (Espagne, Etats-Unis, …). Parmi eux, plusieurs groupes de malades ont été identifiés (participations à une croisière dans les Bahamas, à un stage de danse en métropole, à un voyage organisé en Espagne,…).
9 cas de transmission autochtone (personnes ayant contracté le virus sur le territoire de la Réunion) ont été identifiés et tous ont un lien confirmé (5 cas) ou présumé (4 cas) avec des cas importés.
Le premier individu, un gramoune qui revenait d'une croisière dans les Bahamas et atteint de Covid-19, avait été dépisté le 11 mars dernier dans l'île. Depuis, près de 850 cas contacts sont surveillés par les services de l'Agence Régionale de Santé. Toutes ces personnes ont été identifiées et sont actuellement en confinement à domicile et en auto-surveillance. Leur état de santé est évalué à cette occasion. Il leur est reprécisé au cours de l’entretien l’importance du respect d’un isolement strict, de la surveillance quotidienne de leur état de santé (avec prise de température) et d’appeler immédiatement le 15 en cas d’apparition de symptômes.
L’apparition d’une première chaîne de transmission locale de COVID-19, avec des nouveaux cas, permet le passage au stade 2 sur un plan strictement sanitaire à La Réunion. Il y a 94 cas détectés dont 66 cas importés. 3 personnes en réanimaton et 1 personne en voie de guérison selon le CHU.
Cela implique un renforcement des dépistages précoces. L'idée est de ralentir la chaîne de contamination en mettant à profit l'insularité de l'île, au delà de la stratégie nationale. Les situations méritant de bénéficier d’un test de dépistage, au-delà des orientations nationales :
Le système de soin va également être revu car l'Agence Régionale de Santé a noté qu'1 cas sur 5 présente une forme sévère de la maladie. 50 lits supplémentaires vont venir s'ajouter aux 111 déjà mobilisés pour soigner les cas avérés du Covid-19. A terme, l'ARS espère mobiliser 230 lits au minimum. En ce moment, 80 cas sur les 83 recensés sont hospitalisés au CHU Nord.
L'approvisionnement en masques chirurgicaux et FFP2 n'était pas suffisant. Aujourd'hui, plus de 120 000 masques ont été livrés aux infirmiers, médécins, pharmaciens,
D'ici la fin de la semaine, les services de soin à domicile seront approvisionnés. Les stocks du CHU Nord vont aussi être revus à la hausse. Un total de 200 000 masques seront ainsi distribués dans l'île.
Les effectifs de police et gendarmerie ont effectué 30 000 contrôles lors des 7 derniers jours. Ils ont dressé 1 500 procès-verbaux.
L'aéroport Roland Garros a enregistré une baisse de 30 à 50% du trafic aérien depuis hier avec la restriction des vols. Une activité qui va aller en diminuant d'ici la semaine prochaine.
Après une réunion cet après-midi avec le Préfet, les maires et la Chambre d'Agriculture, les marchés forains restents interdits. Les demandes de certaines communes seront étudiées au cas par cas.
Il n'y a pas de couvre-feu en vue à La Réunion mais cela peut se faire sur demande des maires en fonction du non-respect de confinement dans leurs communes respectives. Il s'agit d'une "mesure forte" précise Camille Goyet, directrice de cabinet de La Préfecture, pour le moment "les réunionnais font preuve de civisme."
Selon le Docteur Chieze, responsable de la veille sanitaire à l'ARS, on ne peut pas prescrire le Plaquenil pour le moment aux personnes atteintes du Covid-19 car ce médicament présente des risques non négligeables. Un essai clinique européen d'envergure a toutefois débuté il y a deux jours "qui doit affirmer l'efficacité de la molécule".
Le seuil épidémique est atteint quand on atteint 10 cas pour 100 000 habitants. A La Réunion, il y a 94 cas. Le seuil épidémique n'est pas encore atteint, mais presque. Pour autant, Martine Ladoucette, directrice régionale de l'ARS, tient à être rassurante. Les services de l'ARS ont réussi jusqu'à aujour'hui à reconstituer le parcours des patients. Il n'y a pas de rupture d'information dans la chaîne de transmission du virus.
Des mesures de niveau 3 sont progressivement déployées par anticipation, notamment, l’organisation du retour à domicile de certains patients sans signes de gravité, avec isolement strict et suivi à distance par les médecins traitants et les soignants en lien avec par les médecins hospitaliers.
Le point sur l'épidémie de coronavirus de ce mardi 24 mars est à suivre ici:
Dans le département, le nombre de cas avérés ne cesse de croître. Le dernier bilan fait état de 94 cas dont un enfant avec une hausse significative du nombre de cas sur la semaine dernière. A titre d'exemple, plus de 14 cas ont été dépistés entre dimanche et hier lundi. 66 de ces 83 ont été infectés hors de La Réunion, c’est-à-dire qu’ils ont contracté la maladie à l’occasion d’un voyage, en métropole pour la plupart, mais aussi dans d’autres pays (Espagne, Etats-Unis, …). Parmi eux, plusieurs groupes de malades ont été identifiés (participations à une croisière dans les Bahamas, à un stage de danse en métropole, à un voyage organisé en Espagne,…).
9 cas de transmission autochtone (personnes ayant contracté le virus sur le territoire de la Réunion) ont été identifiés et tous ont un lien confirmé (5 cas) ou présumé (4 cas) avec des cas importés.
Le premier individu, un gramoune qui revenait d'une croisière dans les Bahamas et atteint de Covid-19, avait été dépisté le 11 mars dernier dans l'île. Depuis, près de 850 cas contacts sont surveillés par les services de l'Agence Régionale de Santé. Toutes ces personnes ont été identifiées et sont actuellement en confinement à domicile et en auto-surveillance. Leur état de santé est évalué à cette occasion. Il leur est reprécisé au cours de l’entretien l’importance du respect d’un isolement strict, de la surveillance quotidienne de leur état de santé (avec prise de température) et d’appeler immédiatement le 15 en cas d’apparition de symptômes.
La Réunion passe en phase 2
L’apparition d’une première chaîne de transmission locale de COVID-19, avec des nouveaux cas, permet le passage au stade 2 sur un plan strictement sanitaire à La Réunion. Il y a 94 cas détectés dont 66 cas importés. 3 personnes en réanimaton et 1 personne en voie de guérison selon le CHU.
Cela implique un renforcement des dépistages précoces. L'idée est de ralentir la chaîne de contamination en mettant à profit l'insularité de l'île, au delà de la stratégie nationale. Les situations méritant de bénéficier d’un test de dépistage, au-delà des orientations nationales :
- Tous les voyageurs symptomatiques, avec le renforcement des mesures d’accueil infirmier à l’aéroporto Tous les soignants en activité et déclarant des symptômes
- Tous les soignants astreints au confinement pendant 14 jours, de par leur voyage hors département, au 5ème jour après leur retour
- Les sujets contacts de cas confirmés, lorsqu’ils sont symptomatiques
- Les patients des médecins traitant, sur prescription de ces derniers, selon des indications en cours de définition
- Tous les patients entrant en hospitalisation ayant voyagés dans les 15 jours précédents, et tous les nouveaux entrants en EHPAD avant leur admission
Renforcement du système sanitaire
Le système de soin va également être revu car l'Agence Régionale de Santé a noté qu'1 cas sur 5 présente une forme sévère de la maladie. 50 lits supplémentaires vont venir s'ajouter aux 111 déjà mobilisés pour soigner les cas avérés du Covid-19. A terme, l'ARS espère mobiliser 230 lits au minimum. En ce moment, 80 cas sur les 83 recensés sont hospitalisés au CHU Nord.
Protection des professionnels
L'approvisionnement en masques chirurgicaux et FFP2 n'était pas suffisant. Aujourd'hui, plus de 120 000 masques ont été livrés aux infirmiers, médécins, pharmaciens,
D'ici la fin de la semaine, les services de soin à domicile seront approvisionnés. Les stocks du CHU Nord vont aussi être revus à la hausse. Un total de 200 000 masques seront ainsi distribués dans l'île.
Les contrôles et le confinement
Les effectifs de police et gendarmerie ont effectué 30 000 contrôles lors des 7 derniers jours. Ils ont dressé 1 500 procès-verbaux.
Baisse du trafic aérien
L'aéroport Roland Garros a enregistré une baisse de 30 à 50% du trafic aérien depuis hier avec la restriction des vols. Une activité qui va aller en diminuant d'ici la semaine prochaine.
Les marchés forains
Après une réunion cet après-midi avec le Préfet, les maires et la Chambre d'Agriculture, les marchés forains restents interdits. Les demandes de certaines communes seront étudiées au cas par cas.
Le couvre-feu
Il n'y a pas de couvre-feu en vue à La Réunion mais cela peut se faire sur demande des maires en fonction du non-respect de confinement dans leurs communes respectives. Il s'agit d'une "mesure forte" précise Camille Goyet, directrice de cabinet de La Préfecture, pour le moment "les réunionnais font preuve de civisme."
Le Plaquenil
Selon le Docteur Chieze, responsable de la veille sanitaire à l'ARS, on ne peut pas prescrire le Plaquenil pour le moment aux personnes atteintes du Covid-19 car ce médicament présente des risques non négligeables. Un essai clinique européen d'envergure a toutefois débuté il y a deux jours "qui doit affirmer l'efficacité de la molécule".
Le seuil épidémique n'est ecore pas atteint
Le seuil épidémique est atteint quand on atteint 10 cas pour 100 000 habitants. A La Réunion, il y a 94 cas. Le seuil épidémique n'est pas encore atteint, mais presque. Pour autant, Martine Ladoucette, directrice régionale de l'ARS, tient à être rassurante. Les services de l'ARS ont réussi jusqu'à aujour'hui à reconstituer le parcours des patients. Il n'y a pas de rupture d'information dans la chaîne de transmission du virus.
Des mesures de niveau 3 sont progressivement déployées par anticipation, notamment, l’organisation du retour à domicile de certains patients sans signes de gravité, avec isolement strict et suivi à distance par les médecins traitants et les soignants en lien avec par les médecins hospitaliers.
Le point sur l'épidémie de coronavirus de ce mardi 24 mars est à suivre ici: