Avec le confinement, les horticulteurs ont du cesser toutes activités. Impossible d’écouler les stocks et impossible donc de produire dans les serres. Les pertes économiques s’annoncent exceptionnelles. Des licenciements sont aussi à prévoir.
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Impossibles d’écouler les stocks. Les serres sont pleines, les horticulteurs ne peuvent par conséquent plus produire. Au global, 6,1 millions d’euros seront perdus à la fin du mois d’avril, 11,2 millions d’euros à la fin mai.
Cette période étant la plus forte de l’année en termes de ventes, avec Pâques, le muguet du 1er mai et la fête des mères. Chaque semaine, les horticulteurs réunionnais perdent 1 million d’euros de végétaux prêts à la vente et accusent 2 millions d’euros de perte d’exploitations.
Comment alors payer les salariés, les fournisseurs et le cumul du report d’échéances des charges ? Des CDD ne pourront être renouvelés et des licenciements sont prévisibles, affirme l’Union des Horticulteurs et Pépiniéristes de La Réunion. Ainsi, sur 1 700 salariés horticoles, 340 licenciements pourraient intervenir fin avril.
Selon l’UHPR, il faut s’attendre à de nombreux impacts à long terme pour le calendrier de culture. Certaines références pourront ainsi manquer dans le courant de l’année. " Beaucoup d’horticulteurs redoutent les retards et annulations de livraison de jeunes plants et du matériel végétal pour les périodes de production à venir ", explique-t-elle.
L’union évoque un manque de clarté des aides nationales et régionales et une marginalisation des produits horticoles alors que le contexte est propice à la vente.
Pour soutenir la filière et maintenir l’emploi, elle demande à ce que soit totalement abandonner les charges URSSAF et fiscal pour les mois de mars et avril. LA déclaration du Département en état de catastrophe naturelle permettrait le remboursement des pertes d’exploitation. D’autres mesures sont également évoquées par le syndicat horticole.
Enfin, l’UHPR et le collectif Plant’Péi espère une reprise des actions et évènements dès la fin du confinement.
Cette période étant la plus forte de l’année en termes de ventes, avec Pâques, le muguet du 1er mai et la fête des mères. Chaque semaine, les horticulteurs réunionnais perdent 1 million d’euros de végétaux prêts à la vente et accusent 2 millions d’euros de perte d’exploitations.
Des licenciements à craindre
Du fait du confinement, leurs activités commerciales sont interrompues, résultats certains n’auront pas d’autre choix que la liquidation, d’autres connaîtront un manque à gagner important, des retards de livraison de fournitures, ou encore des difficultés de trésorerie.Comment alors payer les salariés, les fournisseurs et le cumul du report d’échéances des charges ? Des CDD ne pourront être renouvelés et des licenciements sont prévisibles, affirme l’Union des Horticulteurs et Pépiniéristes de La Réunion. Ainsi, sur 1 700 salariés horticoles, 340 licenciements pourraient intervenir fin avril.
Les cultures impactées à long terme
Des conséquences économiques, mais aussi sur la production qui accuse également des retards. Les stocks de plantes prêtes à être commercialisées se dégradent, tout comme la situation phytosanitaire. Les maladies et les ravageurs se développent.Selon l’UHPR, il faut s’attendre à de nombreux impacts à long terme pour le calendrier de culture. Certaines références pourront ainsi manquer dans le courant de l’année. " Beaucoup d’horticulteurs redoutent les retards et annulations de livraison de jeunes plants et du matériel végétal pour les périodes de production à venir ", explique-t-elle.
Des pertes de 80% à 100% du chiffre d’affaire
Certains horticulteurs estiment avoir déjà perdu 80% à 100% de leur chiffre d’affaire, pour un chiffre d’affaire moyen de 20 000€ par an. Les sommes peuvent ainsi aller de 20 000 à 30 000 euros de perte sur la période.L’union évoque un manque de clarté des aides nationales et régionales et une marginalisation des produits horticoles alors que le contexte est propice à la vente.
Des solutions face au confinement
Pour éviter que la situation n’empire, l’UHPR propose plusieurs solutions comme la vente de végétaux dans les points de ventes alimentaires. La filière aimerait aussi pouvoir vendre ses produits périssables, notamment le muguet en cours de productions, les centaines de milliers d’orchidées, les fleurs coupées, les plantes à massif et les plants maraîchers.Pour soutenir la filière et maintenir l’emploi, elle demande à ce que soit totalement abandonner les charges URSSAF et fiscal pour les mois de mars et avril. LA déclaration du Département en état de catastrophe naturelle permettrait le remboursement des pertes d’exploitation. D’autres mesures sont également évoquées par le syndicat horticole.
Enfin, l’UHPR et le collectif Plant’Péi espère une reprise des actions et évènements dès la fin du confinement.