15 au lieu de 4 habituellement, les naissances à la maison ont augmenté le mois dernier dans le Sud. Bien souvent, les mamans inquiètes ont simplement trop tardé. Peur de se retrouver seule à la maternité et crainte du virus y sont pour beaucoup.
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C’est une période stressante pour les futures mamans. Mener à bien sa grossesse et mettre au monde son enfant en plein confinement avec la crainte du virus, n’est pas chose évidente.
Quand faut-il se rendre à l’hôpital pour limiter les risques ? Quelle place et quelle présence pour le papa ? Autant de questions qui tournent dans les têtes.
Certaines ont peut-être trop retardé le départ à la maternité, craignant de s’y retrouver seule durant le travail. Pour Laëtitia, cela a été le cas et tout s’est passé très rapidement. Elle a accouché de son deuxième enfant à la maison et ce n’était pas un choix. Le Samu a tout de même eu le temps d’arriver pour l’accompagner à mettre au monde son enfant.
Les papas et accompagnants ne sont pas permis dans les suites de couche, des consignes suivies avec beaucoup de civisme par ces messieurs, salue la pédiatre.
Reportage de Sophie Person au Pole Mère-Enfant du CHU de Saint-Pierre.
Les équipes médicales s’interrogent désormais sur la nécessité de maintenir ces mesures de protection après le confinement. Le reportage de Laura Striano.
Quand faut-il se rendre à l’hôpital pour limiter les risques ? Quelle place et quelle présence pour le papa ? Autant de questions qui tournent dans les têtes.
Presque 4 fois plus de naissances à la maison
Le mois dernier, 15 naissances ont eu lieu à la maison dans le Sud, contre 4 en temps normal. Sur ces 15 patientes, 10 rencontrées ont été rencontrées par Marie-Annick Lebreton, est sage-femme au Pole mère-enfant de Saint-Pierre et coordinatrice ville-hôpital. Pour toutes, il s’agissait d’accouchements inopinés, elles ne souhaitaient pas accoucher à la maison.Certaines ont peut-être trop retardé le départ à la maternité, craignant de s’y retrouver seule durant le travail. Pour Laëtitia, cela a été le cas et tout s’est passé très rapidement. Elle a accouché de son deuxième enfant à la maison et ce n’était pas un choix. Le Samu a tout de même eu le temps d’arriver pour l’accompagner à mettre au monde son enfant.
" J’avais entendu dire que les papas n’étaient pas là pour nous aider à gérer les contractions, qu’ils entraient que quand le col était assez dilaté et que après ils ne restaient que deux heures et qu’il n’y avait plus de visite ensuite ", explique la jeune maman.
Les pères autorisés à l’accouchement
Les visites sont certes limitées à la maternité mais les pères peuvent assister à l’accouchement. Leur place et leur importance reste centrale, pour Magalie Richard, pédiatre au CHU de Saint-Pierre, même si pour des raisons sanitaires les choses se déroulent un peu différemment.Les papas et accompagnants ne sont pas permis dans les suites de couche, des consignes suivies avec beaucoup de civisme par ces messieurs, salue la pédiatre.
Reportage de Sophie Person au Pole Mère-Enfant du CHU de Saint-Pierre.
Maternité de Saint-Pierre reportage
Les maternités se sont organisées face à la crise sanitaire
Si désormais les personnels des maternités sont bien pourvus en matériels de protection, cela n’a pas toujours été le cas. A la clinique Jeanne d’Arc au Port, ils disposent désormais de 3 masques par jour, contre uniquement en salle d’accouchement pour les actes.Les équipes médicales s’interrogent désormais sur la nécessité de maintenir ces mesures de protection après le confinement. Le reportage de Laura Striano.
Pendant le confinement la maternité Jeanne d’Arc s'organise
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