Correctionnelle : la communauté Tamoule attend le délibéré dans l'affaire David Storm

Me, Christian Bomo, avocat de David Storm et de son épouse, a réaffirmé que son client n'avait pas incité ses fidèles à s'en prendre aux temples et statues tamoules
Le délibéré dans l'affaire opposant des associations cultuelles tamoules et David Storm sera rendu le 18 avril 2019. Le 14 mars, les plaignants ont saisi en référé le tribunal correctionnel pour exiger du prédicateur le retrait d'une vidéo de la destruction de divinités de sa page Facebook. 
Le 14 mars 2019, la fédération des associations cultuelles tamoules déposait une plainte en référé pour demander le retrait d'une vidéo publiée sur la page Facebook de David Storm. Dans ce film, des adeptes du pasteur détruisaient des statues de divinités Hindoues afin de suivre les recommandations du prédicateur. Ces images ont choqué les croyants de confession tamoule et ont déclenché l'action en justice des organisations religieuses. Le procès avait lieu ce jeudi 4 avril au matin.
 

La vidéo Facebook a heurté la communauté tamoule


Outre la condamnation des propos de David Storm, qui invitait ses fidèles à détruire toutes les effigies pieuses, les plaignants demandent à la justice de contraindre le prosélyte à retirer sa vidéo des destructions de statues hindoues de sa page Facebook. Une demande essentielle, pour les dirigeants des associations que représentait Maître Vardin lors de l'audience de ce 4 avril.
De son côté, l'avocat du "pasteur de l'église évangélique" affirme que son client n'a jamais demandé à ses ouailles de détruire les statues des temples hindous. La vidéo a été tournée dans un cadre privé. Il souligne que son client professe dans plusieurs pays et n'est interdit de territoire, nul part.    
 

Les époux Storm visés par une enquête financière


Quel que soit le délibéré qui sera rendu, le 18 avril prochain, David Storm n'est pas sorti des arcanes judiciaires. Une enquête financière est ouverte à la demande du parquet de Lyon. Une perquisition a eu lieu le 25 mars dernier, à son domicile de Bras-Panon, lieu où il réside quand il vient à La Réunion. Son épouse, qui est actuellement dans l'île, a été placée en garde à vue, le lendemain. Elle a été entendue au sujet de transferts de fonds importants et suspects selon la justice.