Octobre 2016, la vidéo d’une mère réunionnaise infligeant une correction à son fils accusé de vols apparaît sur Facebook. 6 mois sont passés et avec eux le buzz… En correctionnelle, ce jeudi, la maman s’est expliquée et a exprimé des remords.
Le réquisitoire du procureur de la République de Saint-Pierre était très attendu. À l’image des débats, le représentant du parquet s’est voulu mesurer, sans prise avec l’émotion médiatique suscitée par la diffusion de « l’évènement » sur Facebook…
En préambule, il interroge la prévenue et lui demande si cette correction a servi de leçon ? Non. Son fils était en garde à vue, 15 jours plus tard, pour des faits similaires.
Le plus vindicatif à l’audience est l’avocat du mineur. Celui-ci dénonce les carences éducatives dont son client est la première victime.
Délibéré le 13 avril 2017
Toutes les parties s’accordent cependant sur une réalité : la difficulté d’exercer l’autorité parentale. C’est d’ailleurs ce qu’explique la prévenue. Elle ne savait plus quoi faire. Elle a perdu ses moyens et pris cette option sans réfléchir aux conséquences de son geste.
Avec sincérité, la mère de famille qui élève seule son fils raconte ses doutes, ses peurs de le voir plonger dans la délinquance et des conséquences.
Le parquet veut lui donner une chance et a demandé une mise à l’épreuve avec l’ajournement des peines…
Le tribunal rendra sa décision le 13 avril prochain. En sortant de la salle d’audience, son fils l’attendait le bras ouvert. Elle a fondu en larmes…
En préambule, il interroge la prévenue et lui demande si cette correction a servi de leçon ? Non. Son fils était en garde à vue, 15 jours plus tard, pour des faits similaires.
Le plus vindicatif à l’audience est l’avocat du mineur. Celui-ci dénonce les carences éducatives dont son client est la première victime.
Délibéré le 13 avril 2017
Toutes les parties s’accordent cependant sur une réalité : la difficulté d’exercer l’autorité parentale. C’est d’ailleurs ce qu’explique la prévenue. Elle ne savait plus quoi faire. Elle a perdu ses moyens et pris cette option sans réfléchir aux conséquences de son geste.
Avec sincérité, la mère de famille qui élève seule son fils raconte ses doutes, ses peurs de le voir plonger dans la délinquance et des conséquences.
Le parquet veut lui donner une chance et a demandé une mise à l’épreuve avec l’ajournement des peines…
Le tribunal rendra sa décision le 13 avril prochain. En sortant de la salle d’audience, son fils l’attendait le bras ouvert. Elle a fondu en larmes…