1 200 000 masques, 9 000 blouses médicales, 5 000 paire de gants et 600 litres de solution hydroalcoolique. Depuis le mois de septembre, la plateforme d'intervention régionale de l'océan Indien (PIROI) de la Croix-Rouge française redouble d'effort pour soutenir les pays de la zone dans la riposte face au Covid.
Alors que la pandémie continue de sévir aussi dans la région, la plateforme réunionnaise, en lien avec les sociétés nationales de la Croix Rouge et du Croissant Rouge des pays voisins, multiplie les envois de matériel de protection sanitaire par voie maritime et aérienne. Un dernier conteneur est sur le point d'arriver à destination à l'approche de la fin d'année.
Camps de réfugiés en Tanzanie
Madagascar, Maurice, Mozambique, Seychelles, Union des Comores et Tanzanie auront bénéficié de ce soutien logistique. Dans ce dernier pays d'Afrique australe, ce matériel "permettra d'assurer la protection des populations burundaises dans les camps de réfugiés des provinces de Kigoma et Rukwa", précise la PIROI.
Depuis le début de la pandémie, les sociétés nationales Croix-Rouge et Croissant-Rouge sont mobilisés auprès des populations de la région sud-ouest de l'océan Indien pour endiguer la propagation du virus. En coordination avec la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, de nombreuses activités de réponse à la crise sanitaire ont été mises en place afin de limiter la vulnérabilité des communautés.
1,7 million de masques dispatchés depuis le début de la crise
Participation aux efforts de vaccination, distribution d'équipements de protection individuelle, prévention des risques, soutien aux établissements de santé et aux secours publics, accompagnement psycho-social des populations... Autant de missions réalisées grâce au concours des centaines de volontaires du mouvement à La Réunion et dans ces pays voisins.
Cette dernière opération massive de fret humanitaire, qui porte à 1,7 millions le nombre des masques de protections dispatchés dans la zone par la PIROI depuis le début de la crise, a pu être réalisée grâce à une donation de l'Etat français et au soutien financier de l'Aide humanitaire de l'Union européenne et de l'Agence française de développement (AFD), dans le cadre du projet 3 Océans.