Au 1er semestre 2021, le nombre de décès a augmenté de 15%, "dans un contexte sanitaire où se conjuguent pandémie du Covid-19 et épidémie de dengue", précise l'INSEE, dans une étude parue, ce mercredi 18 août. (Cliquez ici pour retrouver l'étude dans son intégralité).
Plus de décès au 1er semestre 2021
Selon l'INSEE, 2 800 personnes ont trouvé la mort au premier semestre de cette année dans le département, à cause de la covid et de la dengue, soit 360 décès supplémentaires.
Toujours selon l'INSEE, La Réunion comptabilise plus de décès de janvier à juin 2021 : +15% comparé à 2019, à cause de la forte dégradation de la situation sanitaire. Cette surmortalité intervient dès le mois de mars.
Une hausse contenue du nombre de décès en 2020
En 2020, 5150 personnes résidant à La Réunion sont décédées. En cause : la population vieillissante. Le baby-boom des années 50 arrive à des âges élevés avec une mortalité plus forte. Cette hausse des décès touchent les 65-74 ans (+9% par rapport à 2019).
Les naissances se stabilisent en 2020
13 140 marmailles ont poussé leur premier cri dans les maternités réunionnaises, tous nés de mères domiciliés dans le département.
Le solde naturel (différence entre les naissances et les décès) diminue pour la troisième année consécutive. Il s’élève à +8000 en 2020, soit le niveau le plus faible depuis 1951.
Depuis le pic des années 2007 et 2008, avec près de 15 000 naissances, il naît en moyenne 14 100 bébés par an entre 2009 et 2015 et 13 400 entre 2016 et 2020. Une baisse des naissances résultant du nombre de femmes en âge de procréer.
La fécondité des femmes réunionnaises reste élevée
Avec 2,41 enfants par femme, la fécondité est plus élevée ici comparée à la métropole (1.80). Elle est même la plus élevée des départements français après Mayotte et la Guyane et juste devant la Seine Saint-Denis et le Val d’Oise.
En 2020, 211 bébés sont nés de mères mineures soit 1,6% des naissances. C’est cinq fois plus qu’en métropole.
Une forte baisse des mariages liée à la crise sanitaire
-30% de couples ne sont pas parvenus à se dire oui devant monsieur le maire ou à l’église en 2020. Les restrictions liées à la Covid 19 ont pesé sur l’organisation des mariages. Les célébrations interdites pendant le confinement de mars à mai 2020. De nombreux mariages annulés, d’autres reportés.