C'est l'une des mesures attendues du plan de désescalade annoncé par la préfecture, l'ouverture des salles de sports à hauteur de 50% de leurs capacités. Dès ce matin, appareils de musculation et cours particuliers ont été sollicités par des amoureux de la culture physique, heureux et motivés.
Saint-Louis, dans la zone du bel Air, l'ambiance est studieuse. Le coach, "Kilik" pour les intimes, réalise des démonstrations. Face à lui, trois adhérents fidèles, suivent avec application ses gestes et ses explications. Bruno, l'un d'entre eux, ne cache pas son engouement : "avant la crise je venais ici trois fois par semaine. Il y a eu le break on s'est adapté, mais ce n'est pas pareil que de venir en salle. Là on a tous les appareils de musculation à notre disposition, c'est quand même plus sympa".
Pendant trois mois la salle de sport a été fermée au public. Une contrainte liée à la crise Covid, que Mélanie Payet a tenté de limiter. "Nous avons loué un camion. Tous les matins, on le chargeait avec des éléments qu'on pouvait transporter et on se rendait en plein air sur la zone de l'Etang du Gol" explique la cogérante de Kaniki Crossfit. Une situation loin d'être confortable pour autant. "Le soir il fallait tout recharger et aller vider le matériel, avant de recommencer le lendemain" raconte-t-elle, sourire aux lèvres, satisfaite de pouvoir à nouveau ouvrir la salle à ses membres.
Ouverture avec une jauge de 50%
Une ouverture sous conditions. Car les consignes préfectorales prévoient que la fréquentation des lieux doit être réduite à hauteur de 50 % des capacités d'accueil des salles. "Pour l'instant on est en dessous de la jauge. Pour la reprise nous avons des réservations pour un maximum de 8 à 10 personnes présentes simultanément" explique Mélanie Payet qui avoue le coup a été rude. "Nous avons ouvert notre salle à la mi-mars. Nous avons eu le temps de travailler pendant 15 jours et le couperet est tombé... "
Au total 65 personnes sont inscrites sur le calendrier prévisionnel pour reprendre le sport en salles. Un premier pas que les gérants considèrent comme positif. C'est bien connu le plus dur dans le sport c'est de commencer ou de recommencer à bouger.
A Sainte-Marie, reprise également des activités en salle. Le reportage de Florence Bouchou et d'Alexandra Pech.