Crash mortel au volcan : la thèse accidentelle privilégiée, selon la procureure de la République

Les premiers éléments recueillis orientent vers la thèse accidentelle, a expliquée ce sori la procureure de la République lors d’une conférence de presse. L’enquête ne fait cependant que commencer et devra faire la lumière sur ce qui s’est exactement passé pour que survienne ce drame.
Vers 10h ce mercredi 16 octobre, le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne a été alerté par l’appel d’un témoin, signalant le bruit d’un moteur puis d’un choc. Le déclenchement de la balise de détresse du Cessna 172 sera la seconde alerte.


Deux femmes décédées et deux hommes blessés

Le PGHM, le SDIS et le SAMU se sont rapidement déplacés sur le lieu indiqué. L’avion de tourisme est retrouvé à proximité de la Plaine-des-Sables, sur le toit. A son bord, quatre personnes : deux femmes et deux hommes. Les deux passagères, âgées d’une cinquantaine d’années, sont décédées.

Le passager avant-droit est, lui, conscient. Il a pu être désincarcéré, ainsi que le pilote, et évacué par hélicoptère. Si le passager est hors de danger, le pronostic vital du pilote, un instructeur chevronné d’une quarantaine d’années, est toujours engagé ce mercredi soir.

Les précisions d'Isabelle Allane et Jacques Payet.
©Reunion la 1ère
 

La thèse accidentelle privilégiée

Les premiers éléments recueillis par la Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens et la compagnie de gendarmerie de Saint-Pierre " orientent vers la thèse accidentelle ", explique Caroline Calbo, la procureure de la République. Les constatations qui seront réalisées ultérieurement sur l’appareil devraient permettre d’en savoir plus.

Les enquêteurs bénéficieront pour cela de l’appui du Bureau Enquête et Analyse de l’aviation civile, qui sera dépêché sur les lieux dans les prochains jours. La carcasse de l’appareil devra d’abord être évacuée. Elle sera donc hélitreuillée dans les prochaines heures pour conserver les preuves, qui seront ensuite analysées.