Le monde politique s’empare de la cause des gilets jaunes. Après le gel de la taxe carburant demandé par Didier Robert, c’est au tour d’un collectif de 40 élus de faire part au gouvernement de leurs solutions. Les syndicats sont prêts à participer aux discussions.
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26 conseillers départementaux, 11 maires et 3 parlementaires ont rassemblés 10 propositions dans un mémorandum. Des mesures qui visent à répondre à la crise actuelle et plus largement aux difficultés persistantes que connaît le département.
Ces points sont avant tout une base de travail que proposent ces élus, avec 10 mesures articulées autour de trois axes : la relance du pouvoir d’achat, l’insertion des jeunes et le soutien aux filières pourvoyeuses d’emplois.
Parmi les impératifs cités, la restauration d’un volume conséquent de contrats aidés, qui chutent à 11 000 unités l’an prochain, soit deux fois moins que la dotation de 2016. Là aussi, ces emplois devront être financés par l’Etat, non pas à moitié mais dans leur quasi-totalité, soit 95 %.
Également exigés, la remise à plat de la fiscalité carburant, le maintien de l’allocation logement accession au-delà de 2019, ou encore le baisse de la CSG sur les petites retraites.
Cet arsenal de mesures, n’a rien de révolutionnaire, Cyrille Melchior, le reconnaît volontiers. Pour le président du conseil départemental, il s’agit bien de reprendre les combats menés depuis des années déjà. Reste à savoir, comment ces revendications vont être perçues par les gilets jaunes, mouvement qui se caractérise, par son rejet de toute forme de corporatisme ou tentative de récupération politique.
Le député Jean-Luc Poudroux et le sénateur Jean-Louis Lagourgue ont également réagi ce mercredi 21 novembre. Dans un communiqué, ils déplorent que " dans cette crise plusieurs voix attisent le malaise existant ". Une attitude qui " salit un mouvement citoyen et pacifique, les Gilets Jaunes ", que les deux parlementaires disent soutenir depuis le début, mais dont l'action est parasitée, affirment-ils.
S'ils savent l'engagement de chaque élu," quelque soit sa couleur politique ", Jean-Luc Poudroux et Jean-Louis Lagourgue estiment que " chacun, dans son coin, ne détient au final qu'une partie de la solution ". Ils souhaitent ainsi que l'ensemble des décideurs politiques se réunissent.
Les organisations syndicales, elles aussi jusque-là rejetées par les gilets jaunes, ont été sollicitées ce mercredi 21 novembre par le préfet de La Réunion. Amaury de Saint-Quentin a ainsi proposé une rencontre en fin de matinée, invitation déclinée par l'Intersyndicale.
CFDT, CGTR, CFE-CGC, FO, FSU, UNSA, SAIPER ont demandé un délai pour se rencontrer et affiner leur position commune. Elles se disent tout de même disposées à rencontrer ultérieurement le préfet. Une position déclinée dans un document interne, dans lequel les organisations syndicales disent comprendre " les revendication légitimes portées par nos concitoyens et qui éclatent en ce moment au grand jour ".
Des revendications liées au pouvoir d'achat et à la précarité qu'elles n'ont eu de cesse de mettre en avant, de défendre et de porter devant les différents gouvernements depuis des années, disent-elles.
Les syndicats estiment que :
L'Intersyndicale regrette que les pouvoirs publics aient attendu que l'île s'embrase pour reconnaître la légitimité des organisations syndicales. Elle demande " au gouvernement et au préfet d'ouvrir le nécessaire dialogue et ce le plus large possible afin de construire une île responsable de son devenir tant social qu'économique ".
Les organisations syndicales se disent prêtes à participer à toute réunion mettant en présence l'ensemble des parties prenantes.
Ces points sont avant tout une base de travail que proposent ces élus, avec 10 mesures articulées autour de trois axes : la relance du pouvoir d’achat, l’insertion des jeunes et le soutien aux filières pourvoyeuses d’emplois.
Parmi les impératifs cités, la restauration d’un volume conséquent de contrats aidés, qui chutent à 11 000 unités l’an prochain, soit deux fois moins que la dotation de 2016. Là aussi, ces emplois devront être financés par l’Etat, non pas à moitié mais dans leur quasi-totalité, soit 95 %.
Également exigés, la remise à plat de la fiscalité carburant, le maintien de l’allocation logement accession au-delà de 2019, ou encore le baisse de la CSG sur les petites retraites.
Cet arsenal de mesures, n’a rien de révolutionnaire, Cyrille Melchior, le reconnaît volontiers. Pour le président du conseil départemental, il s’agit bien de reprendre les combats menés depuis des années déjà. Reste à savoir, comment ces revendications vont être perçues par les gilets jaunes, mouvement qui se caractérise, par son rejet de toute forme de corporatisme ou tentative de récupération politique.
J-L. Poudroux et J-L. Lagourgue appellent à la réunion de tous les élus
Le député Jean-Luc Poudroux et le sénateur Jean-Louis Lagourgue ont également réagi ce mercredi 21 novembre. Dans un communiqué, ils déplorent que " dans cette crise plusieurs voix attisent le malaise existant ". Une attitude qui " salit un mouvement citoyen et pacifique, les Gilets Jaunes ", que les deux parlementaires disent soutenir depuis le début, mais dont l'action est parasitée, affirment-ils.
S'ils savent l'engagement de chaque élu," quelque soit sa couleur politique ", Jean-Luc Poudroux et Jean-Louis Lagourgue estiment que " chacun, dans son coin, ne détient au final qu'une partie de la solution ". Ils souhaitent ainsi que l'ensemble des décideurs politiques se réunissent.
" Une synergie des propositions, des moyens et des actions est à notre sens la seule réponse responsable aux fortes attentes légitimes de tous ", concluent-ils.
Les syndicats sollicités par le préfet de La Réunion
Les organisations syndicales, elles aussi jusque-là rejetées par les gilets jaunes, ont été sollicitées ce mercredi 21 novembre par le préfet de La Réunion. Amaury de Saint-Quentin a ainsi proposé une rencontre en fin de matinée, invitation déclinée par l'Intersyndicale.
CFDT, CGTR, CFE-CGC, FO, FSU, UNSA, SAIPER ont demandé un délai pour se rencontrer et affiner leur position commune. Elles se disent tout de même disposées à rencontrer ultérieurement le préfet. Une position déclinée dans un document interne, dans lequel les organisations syndicales disent comprendre " les revendication légitimes portées par nos concitoyens et qui éclatent en ce moment au grand jour ".
Des revendications liées au pouvoir d'achat et à la précarité qu'elles n'ont eu de cesse de mettre en avant, de défendre et de porter devant les différents gouvernements depuis des années, disent-elles.
Les syndicats estiment que :
" les pouvoirs publics n'ont apporté aucune réponse aux problématiques sociales des Réunionnaises et des Réunionnais à la hauteur de leur espérance et des enjeux pour une amélioration de notre société ".
L'Intersyndicale regrette que les pouvoirs publics aient attendu que l'île s'embrase pour reconnaître la légitimité des organisations syndicales. Elle demande " au gouvernement et au préfet d'ouvrir le nécessaire dialogue et ce le plus large possible afin de construire une île responsable de son devenir tant social qu'économique ".
Les organisations syndicales se disent prêtes à participer à toute réunion mettant en présence l'ensemble des parties prenantes.