Avec 107 cas confirmés du 17 au 23 juin, la propagation du virus de la dengue a fortement ralenti. Semaine après semaine, le pic épidémique de la fin avril, et ses 1 300 cas en une semaine, semble s’éloigner. Une lutte qui se poursuit sans les pompiers désormais.
Est-ce une question de saison ou une question d’action ? Le nombre de cas signalés, fortement en baisse depuis quelques semaines, laisse à penser que les jours sombres de fin avril sont désormais loin. Les 1 300 cas confirmés en une semaine du pic épidémique sont en effet bien éloignés des 107 du 17 au 23 juin.
Le nombre de cas de dengue déclarés continue ainsi de diminuer, retrouvant un niveau similaire à celui de l’an passé à la même période, assure la préfecture. Rappelons que l’année dernière, la période d’hiver austral était particulièrement redoutée. Elle n’avait d’ailleurs pas permis de stopper la progression de l’épidémie, juste de la ralentir.
Du 18 au 24 juin 2018, on enregistrait ainsi 259 cas confirmés de dengue, 119 du 02 au 08 juillet 2018. Le préfet avait déclenché le niveau 4 du plan ORSEC début juillet.
Reste à savoir si l’hiver austral aura cette fois raison de l’épidémie.
• 779 hospitalisations (dont 623 hospitalisations depuis le 01/01/2019)
• 2 295 passages aux urgences (dont 1 820 passages aux urgences depuis le 01/01/2019)
• Plus de 73 000 cas cliniquement évocateurs (dont plus de 46 000 cas depuis le 01/01/2019)
• 15 décès, dont 8 directement liés à la dengue. (depuis le 01/01/2019 : 9 décès, dont 5 directement liés à la dengue).
Tendance à la baisse en ce début d’hiver austral
Si l’épidémie décroît toujours, l’ensemble de l’île reste concernée pat la circulation du virus. Ainsi, dans le Sud, les foyers les plus actifs restent Saint-Pierre et Saint-Joseph, à l’Ouest, il s’agit de Saint-Paul et La Possession. Dans le Nord, le nombre de cas se stabilise, le centre de Saint-Denis et le quartier de La Bretagne sont davantage concernés. Enfin, Saint-André reste bien touché pour l’Est.Le nombre de cas de dengue déclarés continue ainsi de diminuer, retrouvant un niveau similaire à celui de l’an passé à la même période, assure la préfecture. Rappelons que l’année dernière, la période d’hiver austral était particulièrement redoutée. Elle n’avait d’ailleurs pas permis de stopper la progression de l’épidémie, juste de la ralentir.
Du 18 au 24 juin 2018, on enregistrait ainsi 259 cas confirmés de dengue, 119 du 02 au 08 juillet 2018. Le préfet avait déclenché le niveau 4 du plan ORSEC début juillet.
Les moyens de lutte baisse également
L’Etat rappelle ainsi que depuis mars 2018, 80 pompiers volontaires du SDIS sont venus renforcer les équipes de lutte anti-vectorielle de l’ARS. Durant plus d’une année, ils sont intervenus sur le terrain pour limiter la propagation des moustiques vecteurs du virus de la dengue. Un renfort qui a en revanche pris fin le 30 juin dernier.Reste à savoir si l’hiver austral aura cette fois raison de l’épidémie.
Depuis le début de l'épidémie :
• Plus de 23 000 cas autochtones confirmés (soit plus de 17 000 cas depuis le 01/01/2019)• 779 hospitalisations (dont 623 hospitalisations depuis le 01/01/2019)
• 2 295 passages aux urgences (dont 1 820 passages aux urgences depuis le 01/01/2019)
• Plus de 73 000 cas cliniquement évocateurs (dont plus de 46 000 cas depuis le 01/01/2019)
• 15 décès, dont 8 directement liés à la dengue. (depuis le 01/01/2019 : 9 décès, dont 5 directement liés à la dengue).