Les 368 nouveaux cas de dengue diagnostiqués la semaine du 21 au 27 mai font grimper le nombre de cas confirmés à 4292 depuis le début de l’année. 82 cas ont nécessité une hospitalisation. Les autorités misent sur une mobilisation accrue durant l’hiver austral pour stopper l'épidémie.
Avec un rythme de 300 à 400 cas de dengue signalés chaque semaine, l’épidémie se poursuit, principalement dans l’Ouest et le Sud de l’île. Alors pour freiner la circulation du virus et éviter une épidémie de plus grande ampleur l’été prochain, les autorités sanitaires misent beaucoup sur cette période d’hiver austral pour venir à bout de la maladie. Une mobilisation collective est donc attendue. L’ensemble des autorités sanitaires, communes, intercommunalités mais aussi la population, tous sont invités à agir pour éviter un scénario identique à celui qui avait entraîné l’épidémie de chykungunya et les conséquences désastreuses que l’on connait.
Renforcement des mesures de lutte contre les moustiques
Aussi, les mesures de salubrité générale et de lutte contre les moustiques ont été renforcées par arrêté préfectoral du 28 mai. Jusque-là, seules les communes les plus touchées de St-Paul, Saint-Pierre, Le Tampon, La Possession, Saint-Leu et Le Port étaient concernées par un premier arrêté qui visait à faciliter la mise en œuvre d’actions coordonnées dans les quartiers les plus touchés. Mais compte tenu de la menace épidémique importante, le préfet de la réunion, Amaury de Saint-Quentin, a décidé d’élargir cet arrêté à l’ensemble des communes du Nord, de l’Ouest et du Sud.
Cet arrêté prévoit :
• Le renforcement des mesures de lutte individuelle par chaque propriétaire / occupant, obligation d’éliminer, sur les terrains placés sous leur responsabilité, tout objet ou situation susceptible de favoriser la rétention d’eau et le développement de larves de moustiques, et notamment :
- Les réceptacles d’eau stagnante tels que les piscines non entretenues, les bacs d’agrément, les abreuvoirs domestiques, les bacs à eau, etc.
- Les encombrants, carcasses de voitures et pneus
- Les détritus ménagers, domestiques ou végétaux
• L’autorisation pour les acteurs mobilisés, outre l’ARS Océan Indien et les communes déjà autorisées,(intercommunalités, associations mandatées, SDIS) de pénétrer dans les propriétés privées afin d’y mener des actions de sensibilisation, d’élimination de gîtes larvaires et de traitements insecticides.
• La possibilité pour les maires de procéder en cas de refus ou d’absence du propriétaire à une mise en demeure pour intervention immédiate et réalisation des mesures de lutte aux frais des personnes défaillantes.
Rappel des recommandations à la population
• En se protégeant des piqûres de moustiques au quotidien, on se préserve de la maladie et évite ainsi de devenir à son tour contaminant en participant au cycle de propagation de la maladie dans son entourage.
• En éliminant régulièrement tout ce qui peut contenir de l’eau autour de son habitation, on peut véritablement diminuer les densités de moustiques et ainsi limiter le risque épidémique pour soi mais aussi, pour l’ensemble de la population de son quartier.
Situation épidémiologique au 5 juin 2018
(données de la Cire OI, Santé Publique France)
Au total depuis le début de l’année 2018, 4292 cas de dengue ont été signalés, répartis dans les communes suivantes :
L’ouest :
• Saint-Paul (2328 cas, soit 55 % des cas déclarés)
• Le Port (388 cas)
• Saint-Leu (269 cas)
• La Possession (273 cas)
Le sud : Saint Pierre (452 cas, soit 11 % des cas déclarés) Saint Louis (117 cas)
Les autres communes où des cas ont été identifiés en 2018 sont les suivantes :
• Saint-Denis (91 cas)
• Le Tampon (68 cas)
• L’Etang-Salé (52cas)
• Saint- Joseph (34 cas)
• Les Avirons (24 cas)
• Trois-Bassins (24 cas)
• Petite Ile (11 cas)
• Saint-André (8 cas)
Depuis le début de l’année, 82 cas de dengue ont été hospitalisés (dont 10 personnes pour dengue sévère). La moyenne d’âge de ces cas hospitalisés est de 50 ans.
Renforcement des mesures de lutte contre les moustiques
Aussi, les mesures de salubrité générale et de lutte contre les moustiques ont été renforcées par arrêté préfectoral du 28 mai. Jusque-là, seules les communes les plus touchées de St-Paul, Saint-Pierre, Le Tampon, La Possession, Saint-Leu et Le Port étaient concernées par un premier arrêté qui visait à faciliter la mise en œuvre d’actions coordonnées dans les quartiers les plus touchés. Mais compte tenu de la menace épidémique importante, le préfet de la réunion, Amaury de Saint-Quentin, a décidé d’élargir cet arrêté à l’ensemble des communes du Nord, de l’Ouest et du Sud.
Cet arrêté prévoit :
• Le renforcement des mesures de lutte individuelle par chaque propriétaire / occupant, obligation d’éliminer, sur les terrains placés sous leur responsabilité, tout objet ou situation susceptible de favoriser la rétention d’eau et le développement de larves de moustiques, et notamment :
- Les réceptacles d’eau stagnante tels que les piscines non entretenues, les bacs d’agrément, les abreuvoirs domestiques, les bacs à eau, etc.
- Les encombrants, carcasses de voitures et pneus
- Les détritus ménagers, domestiques ou végétaux
• L’autorisation pour les acteurs mobilisés, outre l’ARS Océan Indien et les communes déjà autorisées,(intercommunalités, associations mandatées, SDIS) de pénétrer dans les propriétés privées afin d’y mener des actions de sensibilisation, d’élimination de gîtes larvaires et de traitements insecticides.
• La possibilité pour les maires de procéder en cas de refus ou d’absence du propriétaire à une mise en demeure pour intervention immédiate et réalisation des mesures de lutte aux frais des personnes défaillantes.
Rappel des recommandations à la population
• En se protégeant des piqûres de moustiques au quotidien, on se préserve de la maladie et évite ainsi de devenir à son tour contaminant en participant au cycle de propagation de la maladie dans son entourage.
• En éliminant régulièrement tout ce qui peut contenir de l’eau autour de son habitation, on peut véritablement diminuer les densités de moustiques et ainsi limiter le risque épidémique pour soi mais aussi, pour l’ensemble de la population de son quartier.
Situation épidémiologique au 5 juin 2018
(données de la Cire OI, Santé Publique France)
Au total depuis le début de l’année 2018, 4292 cas de dengue ont été signalés, répartis dans les communes suivantes :
L’ouest :
• Saint-Paul (2328 cas, soit 55 % des cas déclarés)
• Le Port (388 cas)
• Saint-Leu (269 cas)
• La Possession (273 cas)
Le sud : Saint Pierre (452 cas, soit 11 % des cas déclarés) Saint Louis (117 cas)
Les autres communes où des cas ont été identifiés en 2018 sont les suivantes :
• Saint-Denis (91 cas)
• Le Tampon (68 cas)
• L’Etang-Salé (52cas)
• Saint- Joseph (34 cas)
• Les Avirons (24 cas)
• Trois-Bassins (24 cas)
• Petite Ile (11 cas)
• Saint-André (8 cas)
Depuis le début de l’année, 82 cas de dengue ont été hospitalisés (dont 10 personnes pour dengue sévère). La moyenne d’âge de ces cas hospitalisés est de 50 ans.