Une journée consacrée à la lutte contre la dengue sur les antennes de Réunion la 1ère. L’épidémie progresse de façon inquiétante à La Réunion. Plus de 5000 cas ont ainsi été confirmés depuis le début de l’année, 1 000 cas signalés la 1ère semaine d'avril.
442 cas par semaine fin février, 904 fin mars. En l'espace d'un mois, le nombre de personnes touchées par la dengue a doublé, et de nouveaux foyers infectieux sont apparus dans le Nord et l’Est, secteurs jusque-là préservés.
Avec près de 1 000 nouveaux cas signalés en une semaine, en début de ce mois d’avril, l’épidémie ne cesse de progresser. Selon les autorités sanitaires, le pic épidémique était attendu pour la mi-avril, ce qui signifie en ce moment-même.
Réunion la 1ère vous propose d'ailleurs de tester vos connaissance en répondant à ce quizz :
Les services des urgences sont en première ligne et doivent ainsi faire face à l’afflux de patients. Pour faire face à la recrudescence du nombre de cas, les hôpitaux de l’île se sont organisés. Ainsi, à Saint-Pierre, le CHU Sud a mis en place un circuit spécifique pour les patients. Une salle de consultation dédiée aux cas les plus simples a été installée aux urgences.Des tests de diagnostic rapide y sont ainsi pratiqués. Ils permettent de déterminer en 10 à 20 minutes seulement s’il s’agit bien du virus de la dengue. La sensibilité du test est estimée à 60%.
Les résistances sont nombreuses. Parmi les plus sceptiques, il y a les apiculteurs mais aussi certains élus, comme Vanessa Miranville. Le maire de la Possession propose d'en finir avec la lutte chimique, dont on ignore les conséquences à long terme sur la santé. Elle propose ainsi des alternatives comme le recours aux insectes stériles et l'utilisation de pièges à moustiques.
En donnant la parole, aux agents de terrain, aux agriculteurs, aux élus et aux autorités nous vous proposons de faire un point sur la situation.
Avec près de 1 000 nouveaux cas signalés en une semaine, en début de ce mois d’avril, l’épidémie ne cesse de progresser. Selon les autorités sanitaires, le pic épidémique était attendu pour la mi-avril, ce qui signifie en ce moment-même.
L'ARS reconnaît un manque d'information
L’accélération de la propagation du virus interroge autant sur l'efficacité des campagnes d'information que sur la lutte anti-moustique en elle-même. En dépit des moyens affectés à la prévention, l'Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien reconnaît qu'une part encore trop importante de la population reste insuffisamment informée sur le mode de transmissions ou les symptômes de la dengue.Réunion la 1ère vous propose d'ailleurs de tester vos connaissance en répondant à ce quizz :
De la nécessité du dépistage
Le nombre d’hospitalisations est, chaque semaine, plus important. Ainsi depuis le début de l’épidémie en 2018, on compte pas moins de 376 hospitalisations, dont 220 depuis le 1er janvier 2019, et 12 décès dont 6 directement liés à la dengue.Les services des urgences sont en première ligne et doivent ainsi faire face à l’afflux de patients. Pour faire face à la recrudescence du nombre de cas, les hôpitaux de l’île se sont organisés. Ainsi, à Saint-Pierre, le CHU Sud a mis en place un circuit spécifique pour les patients. Une salle de consultation dédiée aux cas les plus simples a été installée aux urgences.Des tests de diagnostic rapide y sont ainsi pratiqués. Ils permettent de déterminer en 10 à 20 minutes seulement s’il s’agit bien du virus de la dengue. La sensibilité du test est estimée à 60%.
La démoustication pointée du doigt
Pour endiguer le phénomène, et au vu du nombre de cas en constante augmentation, des moyens supplémentaires ont été alloués à la lutte contre la propagation du virus. Des renforts, 50 militaires de la sécurité civile, ont ainsi été déployés. Parmi leurs missions, la lutte anti-vectorielle, à savoir la lutte contre la prolifération des moustiques, à travers des actions de démoustication notamment.Les produits de démoustication sont régulièrement remis en cause. Entre vérité et fausses croyances, l’ARS OI essaie de rassurer. Elle affirme par exemple que les produits utilisés ne sont dangereux ni pour l’Homme ni pour les abeilles.Les résistances sont nombreuses. Parmi les plus sceptiques, il y a les apiculteurs mais aussi certains élus, comme Vanessa Miranville. Le maire de la Possession propose d'en finir avec la lutte chimique, dont on ignore les conséquences à long terme sur la santé. Elle propose ainsi des alternatives comme le recours aux insectes stériles et l'utilisation de pièges à moustiques.
Journée spéciale sur Réunion la 1ère
Mais qu'en est-il vraiment ? Quelle efficacité dans la lutte contre le moustique ? Quels risques pour la population ? Toute la journée, Réunion la 1ère consacre ses antennes Radio, Télé et Internet à cette problématique de santé publique.En donnant la parole, aux agents de terrain, aux agriculteurs, aux élus et aux autorités nous vous proposons de faire un point sur la situation.