Avec 12 nouveaux cas autochtones signalés au cours de ces 15 derniers jours, la situation est jugée « préoccupante » par l’ARS. Elle évoque même un risque épidémique élevé.
Ce jeudi 8 février, invité de la matinale radio de Réunion la 1ère, Olivier Reilhes, le directeur adjoint de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS OI, a évoqué une certaine inquiétude vis-à-vis de la circulation de la Dengue. Hier, le signalement de 12 nouveaux cas autochtones au cours des 15 derniers jours dans l’Ouest et le Sud a été annoncé.
Le virus circule depuis plusieurs années maintenant, ce n’est pas nouveau, mais cette année, il a passé l’hiver alors que d’ordinaire un arrêt est constaté à cette saison. La circulation de la Dengue se maintient donc tout au long de l’année et une recrudescence a même été constatée depuis plusieurs semaines. En moyenne, un peu moins de 10 nouveaux cas sont signalés chaque semaine, explique Olivier Reilhes.
Recrudescence de moustiques à cette saison
Il faut dire que les conditions climatiques sont particulièrement favorables au développement des aedes. Pluies et chaleur sont en effet le cocktail idéal, et Berguitta n’a pas aidé non plus. La pluie permet d’alimenter les gîtes larvaires et les vents provoqués par la tempête ont favorisé leur création avec les tôles et autres contenants déplacés. Si pour Olivier Reilhes, le risque épidémique est encore loin, la plus grande vigilance de tous est indispensable, car la situation est tout même « préoccupante ».
On se souvient de l’épidémie de Chikungunya qui avait fait des ravages en 2006. Depuis 2010, aucun cas autochtone n’a été signalé, ainsi si la maladie peut toujours réapparaître, pour l’heure c’est plutôt la dengue qui inquiète.
La lutte anti-vectorielle doit être massive
Dans les deux cas, la lutte anti-vectorielle est en tout cas la même. Des gestes simples, au quotidien, doivent pour cela être observés. Ainsi, il est recommandé de ramasser les feuilles d’arbre, de retourner les soucoupes ou pots, au moins une fois par semaine, ou encore d’enlever les vieux pneus.
Mais si ces gestes sont pourtant bien connus de la population, l’Agence Régionale de Santé Océan indien estime qu’une maison sur 4 présente encore un certain nombre de gîtes larvaires qui pourraient facilement être éradiqués. Une attention particulière doit être portée dans les zones identifiées comme étant des foyers du virus, insiste Olivier Rey, faisant ainsi allusion au secteur de Bois d’Olives à Saint-Pierre ou encore aux quartiers de la gare routière et de l’Etang à Saint-Paul.
L’ ARS OI mobilisée
C’est précisément dans ces 2 zones que l’ARS OI concentre ses moyens d’action. Des opérations de porte-à-porte y sont effectuées pour rappeler les gestes de prévention, ainsi qu’une lutte insecticide, de jour comme de nuit, ciblée et répétée. Des actions qui viennent ainsi en complément du concours de la population et des collectivités locales. Ces dernières étant davantage concentrées sur le nettoyage urbain et des ravines. Au total, l’ARS mobilise près de 120 agents sur le terrain pour lutter contre les moustiques. Mais avec la fin des contrats aidés, l’inquiétude se fait de plus en plus présente.
Le virus circule depuis plusieurs années maintenant, ce n’est pas nouveau, mais cette année, il a passé l’hiver alors que d’ordinaire un arrêt est constaté à cette saison. La circulation de la Dengue se maintient donc tout au long de l’année et une recrudescence a même été constatée depuis plusieurs semaines. En moyenne, un peu moins de 10 nouveaux cas sont signalés chaque semaine, explique Olivier Reilhes.
Recrudescence de moustiques à cette saison
Il faut dire que les conditions climatiques sont particulièrement favorables au développement des aedes. Pluies et chaleur sont en effet le cocktail idéal, et Berguitta n’a pas aidé non plus. La pluie permet d’alimenter les gîtes larvaires et les vents provoqués par la tempête ont favorisé leur création avec les tôles et autres contenants déplacés. Si pour Olivier Reilhes, le risque épidémique est encore loin, la plus grande vigilance de tous est indispensable, car la situation est tout même « préoccupante ».
On se souvient de l’épidémie de Chikungunya qui avait fait des ravages en 2006. Depuis 2010, aucun cas autochtone n’a été signalé, ainsi si la maladie peut toujours réapparaître, pour l’heure c’est plutôt la dengue qui inquiète.
La lutte anti-vectorielle doit être massive
Dans les deux cas, la lutte anti-vectorielle est en tout cas la même. Des gestes simples, au quotidien, doivent pour cela être observés. Ainsi, il est recommandé de ramasser les feuilles d’arbre, de retourner les soucoupes ou pots, au moins une fois par semaine, ou encore d’enlever les vieux pneus.
Mais si ces gestes sont pourtant bien connus de la population, l’Agence Régionale de Santé Océan indien estime qu’une maison sur 4 présente encore un certain nombre de gîtes larvaires qui pourraient facilement être éradiqués. Une attention particulière doit être portée dans les zones identifiées comme étant des foyers du virus, insiste Olivier Rey, faisant ainsi allusion au secteur de Bois d’Olives à Saint-Pierre ou encore aux quartiers de la gare routière et de l’Etang à Saint-Paul.
L’ ARS OI mobilisée
C’est précisément dans ces 2 zones que l’ARS OI concentre ses moyens d’action. Des opérations de porte-à-porte y sont effectuées pour rappeler les gestes de prévention, ainsi qu’une lutte insecticide, de jour comme de nuit, ciblée et répétée. Des actions qui viennent ainsi en complément du concours de la population et des collectivités locales. Ces dernières étant davantage concentrées sur le nettoyage urbain et des ravines. Au total, l’ARS mobilise près de 120 agents sur le terrain pour lutter contre les moustiques. Mais avec la fin des contrats aidés, l’inquiétude se fait de plus en plus présente.