Des compteurs d’eau connectés pour alerter contre les fuites

Après les compteurs électriques Linky, c’est au tour des compteurs d’eau de se moderniser. Ces compteurs "intelligents", connectés, permettront aux distributeurs d’eau une meilleure surveillance des installations.

Les fuites après-compteurs sont estimées à près de 20% de la consommation totale en eau. Ces compteurs devraient permettre d’en réduire le nombre.

Le reportage de Réunion La 1ère :

" C’est tout d’abord une surveillance particulière et quotidienne de sa consommation d’eau, et une alerte fuite pour les usagers ", insiste Alexandre Le Ster, directeur de la CISE Réunion.

Revoir son interview sur Réunion La 1ère :

16 000 abonnés concernés à Sainte-Marie

Runéo en a déjà lancé l’installation à Saint-Denis et à Sainte-Suzanne, la CISE s’y met à son tour. A Sainte-Marie, près de 16 000 abonnés vont donc en être équipés. Cinq techniciens ont été recrutés spécialement pour l’installation de ces compteurs connectés. Ils travailleront pendant près d’un an.

Drayana est l’une d’entre eux. Elle prévient toujours avant de fermer l’eau, " si il y a la machine à laver ".

Un compteur intelligent, connecté

Le compteur connecté est doté d’un module radio qui émet des ondes hertziennes pour transmettre des données recueillies par la centrale. La loi de protection des données s’applique bien évidemment dans ce cadre.

L’appareil est programmé pour faire 2 relevés par jour, le fournisseur pourra donc alerter rapidement les usagers en cas de consommation anormale et notamment de potentielle fuite d’eau après compteur, explique Stéphane Soupramanien, responsable du déploiement des compteurs d’eau intelligents de la CISE.

Détecter les fuites au plus vite

Plus besoin de déranger les abonnés et de rentrer sur leur propriété privée pour cela. Les abonnés pourront définir eux-mêmes le seuil d’alerte de leur consommation depuis son application pour être alertés en cas d’augmentation de sa consommation.

Aujourd’hui, l’alerte ne peut être faite que tous les 6 mois lors de la relève par courrier. " C’est déjà trop tard 6 mois après ", indique Stéphane Soupramanien.