Les exportateurs de produits péi sont victimes d'un véritable engouement de la part des Réunionnais en cette période des fêtes. Pour beaucoup, ces colis sont une manière de "préserver le lien" avec leurs proches, qui ne peuvent pas venir à La Réunion à cause de la situation sanitaire.
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Comme toutes les fins d’années, il y a une forte affluence chez les exportateurs de produits péi. Les Réunionnais sont nombreux à vouloir envoyer letchis, ananas et autres aliments typiques de l’île à leurs proches dans l’Hexagone. Mais cette année, plus que les précédentes, il faut s’armer de patience pour pouvoir envoyer envoyer le précieux colis.
En raison des protocoles sanitaires que doivent appliquer les lieux recevant du public, les exportateurs ne peuvent recevoir leurs clients que petit groupe par petit groupe. Résultat : il y a souvent de longues files d'attentes devant les enseignes. "Je suis arrivée à huit heures et demi, donc il y a une heure", explique une cliente d’un exportateur. Elle espère pouvoir envoyer "letchis, ananas ou encore fruits de la passion" à sa famille pour "ramener un peu de soleil dans l’Hexagone."
Gérard Rangama, gérant d’une société d’exportation réunionnaise juge "primordial" le fait de "faire plaisir à de la famille ou des proches qui sont loin."
L’entreprise de Gérar Rangama enverra environ 500 colis vers l’Hexagone. Toutes les entreprises de ce secteur profitent de l’engouement des Réunionnais à faire plaisir à leurs proches en cette période des fêtes.
En raison des protocoles sanitaires que doivent appliquer les lieux recevant du public, les exportateurs ne peuvent recevoir leurs clients que petit groupe par petit groupe. Résultat : il y a souvent de longues files d'attentes devant les enseignes. "Je suis arrivée à huit heures et demi, donc il y a une heure", explique une cliente d’un exportateur. Elle espère pouvoir envoyer "letchis, ananas ou encore fruits de la passion" à sa famille pour "ramener un peu de soleil dans l’Hexagone."
Préserver le lien
Monsieur Grondin a également dû prendre son mal en patience pour envoyer à ses enfants et son frère des produits locaux. Pour lui, « c’est très important de conserver ce lien. » Certains clients devaient aussi recevoir la visite de leurs proches pour les fêtes, mais la crise sanitaire les a obligés à revoir leurs plans. Ils peuvent tout de même leur envoyer par colis un petit bout de La Réunion. "On les vois pas souvent, explique une cliente en évoquant sa famille. Ils auraient pu venir mais ils n’ont pas pu à cause du Covid donc voilà. Au moins le lien sera préservé."Gérard Rangama, gérant d’une société d’exportation réunionnaise juge "primordial" le fait de "faire plaisir à de la famille ou des proches qui sont loin."
C’est le côté sentimental, c’est l’affectif, c’est l’émotion positive qui prend le pas sur tout ce qui est autour.
L’entreprise de Gérar Rangama enverra environ 500 colis vers l’Hexagone. Toutes les entreprises de ce secteur profitent de l’engouement des Réunionnais à faire plaisir à leurs proches en cette période des fêtes.