A l’occasion de la fête de la Musique, Antoine Gradel a levé le voile sur son projet de fabrication péi de disques vinyles. Invité de la matinale radio sur Réunion La 1ère, le gérant de RunRun Records espère concrétiser son idée début 2019, avec sa compagne, Florence Poey.
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« Il y a un manque cruel de production de supports, que ce soit CD ou vinyles » dit Antoine Gradel pour expliquer l’origine du projet. « Beaucoup d’artistes vont chercher les productions en Europe ou aux Etats-Unis, et ne sont pas très satisfaits du résultat, de par la distance : impossible de voir la qualité, d’avoir de visuel, d’écouter, et souvent ça ne correspond pas à leurs attentes. »
250.000 € à trouver
La principale difficulté ? « Convaincre les financeurs de la faisabilité. Le vinyle c’est quelque chose d’assez vintage, on n’y croit pas forcément, même si, depuis les années 2010, il y a une remontée des ventes spectaculaire. » Reste à boucler le budget : « Le projet est aux alentours de 250.000 €. On attend les accords de la banque, peut-être cette semaine. »
Du granulé à la ‘‘galette’’
Avec cet argent, RunRun Records achètera du matériel : des granulés (importés par sacs d’une tonne), transformés par une extrudeuse en petits palets, mis ensuite dans une presse, « pour former le disque dans un moule. On a besoin d’une chaudière, d’un système de refroidissement, d’un local relativement grand. On a identifié un lieu dans la région de St-Pierre. »
Soutenir les petits groupes
Le but essentiel, pour Antoine Gradel, « c’est soutenir les groupes auto-produits, les aider à démarcher les grands producteurs pour se faire connaître. Ce serait super d’avoir le soutien des grandes figures comme Ziskakan et Danyel Waro. » Des artistes qui continuent d’éditer sur vinyles.
Un vinyle, deux faces
L’avantage du vinyle ? « L’écoute attentive » argumente le gérant de Run Run Record. « Avec le CD, la musique dématérialisée, on a facilement tendance à passer d’un morceau à l’autre. Le fait de poser un vinyle sur la platine permet de l’écouter face par face, pendant une vingtaine de minutes, sans s’arrêter » conclue celui qui se qualifie par ailleurs de « piètre musicien » (il joue de la guitare). « Je vais épargner les gens » pour la fête de la Musique.
250.000 € à trouver
La principale difficulté ? « Convaincre les financeurs de la faisabilité. Le vinyle c’est quelque chose d’assez vintage, on n’y croit pas forcément, même si, depuis les années 2010, il y a une remontée des ventes spectaculaire. » Reste à boucler le budget : « Le projet est aux alentours de 250.000 €. On attend les accords de la banque, peut-être cette semaine. »
Du granulé à la ‘‘galette’’
Avec cet argent, RunRun Records achètera du matériel : des granulés (importés par sacs d’une tonne), transformés par une extrudeuse en petits palets, mis ensuite dans une presse, « pour former le disque dans un moule. On a besoin d’une chaudière, d’un système de refroidissement, d’un local relativement grand. On a identifié un lieu dans la région de St-Pierre. »
Soutenir les petits groupes
Le but essentiel, pour Antoine Gradel, « c’est soutenir les groupes auto-produits, les aider à démarcher les grands producteurs pour se faire connaître. Ce serait super d’avoir le soutien des grandes figures comme Ziskakan et Danyel Waro. » Des artistes qui continuent d’éditer sur vinyles.
Un vinyle, deux faces
L’avantage du vinyle ? « L’écoute attentive » argumente le gérant de Run Run Record. « Avec le CD, la musique dématérialisée, on a facilement tendance à passer d’un morceau à l’autre. Le fait de poser un vinyle sur la platine permet de l’écouter face par face, pendant une vingtaine de minutes, sans s’arrêter » conclue celui qui se qualifie par ailleurs de « piètre musicien » (il joue de la guitare). « Je vais épargner les gens » pour la fête de la Musique.