Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, posera ses valises le 19 décembre, pour une visite de trois jours. Sa dernière visite à La Réunion remonte aux élections européennes en 2019. Une visite qui a l'époque a fait son effet auprès de l'électorat réunionnais, puisque le parti d'extrême-droite, représenté par Jordan Bardella, avait recueilli 31,24% de voix.
Le maire de la Plaine-des-Palmistes a annoncé lui apporté son soutien et a prévu de l’accueillir dans sa commune, le 20 décembre prochain. Un jour symbolique à La Réunion, celui de l’abolition de l’esclavage.
Si certains palmiplainois s’insurgent à l’annonce de cette visite : "Ce n’est pas bien Marine Le Pen est raciste […] il faudrait bloquer l’aéroport". D’autres ont un avis plus tempéré : "Elle peut avoir des idées dans son programme pour le devenir des choses et on découvrira son programme. Puis on en tirera les leçons. C’est comme le riz ou les lentilles, il faut trier !".
Reportage de Réunion La 1ère :
La Plaine-des-Palmistes, un choix stratégique
La Plaine-des-Palmistes, un choix stratégique puisqu'aux dernières élections Marine Le Pen avait reçu 53% des voix, dès le première tour, dans la commune. Johnny Payet, le maire de la Plaine-des-Palmistes, accueillera Marine Le Pen le 20 décembre. Une date symbolique à La Réunion, celui de l’abolition de l’esclavage, ce qui suscite beaucoup de réaction : "C’est une provocation surtout le jour où La Réunion célèbre la fête Kaf", dénonce un internaute.
On écoute Johnny Payet, le maire de la Plaine-des-Palmistes :
Rappelons qu’aux dernières élections présidentielles, l'électorat réunionnais penchait plus en sa faveur. Au premier tour, son parti avait comptabilisé 12,86% des voix, soit son meilleur résultat à La Réunion.