16 personnes déracinées entament un voyage de groupe à La Réunion. De retour dans leur île natale, ils viennent renouer avec leur histoire, accompagnés de proches et de spécialistes. Une démarche qui s’inscrit dans la reconnaissance de cette page de l’Histoire.
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C’est un travail de mémoire est de réconciliation qui est ainsi mené. Une quarantaine de personnes déracinées par l’Etat Français dans les années 60 à 80 participeront au premier voyage de groupe organisé dans leur île natale. Pour certains, il s’agira de leur premier retour dans leur île natale.
Accompagnés de proches, ils sont arrivés ce mardi 1er décembre à La Réunion. Un moment de forte émotion. Ce voyage est prévu depuis de longs mois. Marie-Ange Frassati a recueilli le témoignage de Christine Pieron, venue retrouver sa mère biologique.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Ils sont pour cela accompagnés de spécialistes de cette page de l’histoire, parmi lesquels des experts de la commission nationale des enfants de la Creuse, des juristes, des universitaires ou encore des conférenciers. En 2014, l’Assemblée nationale a reconnu " la responsabilité morale de l’Etat ".
Entre 1962 et 1984, près de 2 000 enfants ont été déracinés par l’Etat français pour repeupler certains départements de l’Hexagone touchés par l’exode rural. Des enfants issus des territoires d’Outre-mer, orphelins pour certains, enlevés à des familles pauvres pour d’autres.
Des enfants parfois adoptés, mais qui ont parfois aussi dû faire face à un parcours particulière ment difficile.
Elle assure que les gestes barrières et mesures de précautions, telles que le test de dépistage avant départ et après arrivée, seront observés. Néanmoins, elle rappelle que la présence des proches des Enfants de la Creuse est essentielle dans cette démarche, d’une part pour le soutien dont ils ont besoin pour affronter cette étape et d’autre part pour la dimension transgénérationnelle de ce pan de l’Histoire.
Accompagnés de proches, ils sont arrivés ce mardi 1er décembre à La Réunion. Un moment de forte émotion. Ce voyage est prévu depuis de longs mois. Marie-Ange Frassati a recueilli le témoignage de Christine Pieron, venue retrouver sa mère biologique.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
L'arrivée des enfants de la Creuse à La Réunion
Travail de réconciliation
Certains auront la possibilité de revoir leurs familles restées dans l’île. Ce séjour est pour cette quarantaine d’ " Enfants de la Creuse " l’occasion de se réconcilier avec leur histoire et de retrouver leurs racines.Ils sont pour cela accompagnés de spécialistes de cette page de l’histoire, parmi lesquels des experts de la commission nationale des enfants de la Creuse, des juristes, des universitaires ou encore des conférenciers. En 2014, l’Assemblée nationale a reconnu " la responsabilité morale de l’Etat ".
Renouer avec son histoire
Un travail de mémoire essentiel, pour lequel les enfants réunionnais réclament des lieux dédiés depuis plusieurs années. Ils souhaitent même que leur histoire soit enseigner et entre dans les manuels scolaires.Entre 1962 et 1984, près de 2 000 enfants ont été déracinés par l’Etat français pour repeupler certains départements de l’Hexagone touchés par l’exode rural. Des enfants issus des territoires d’Outre-mer, orphelins pour certains, enlevés à des familles pauvres pour d’autres.
Des enfants parfois adoptés, mais qui ont parfois aussi dû faire face à un parcours particulière ment difficile.
Enfants de la Creuse : Françoise Dejour de retour à La Réunion
Un voyage maintenu malgré la crise sanitaire
Un programme de conférences, et autres événements a été mis en place pour cela. Un programme cependant adapté du fait de la crise sanitaire. Toutes les précautions ont d’ailleurs été prises en ce sens, a indiqué Valérie Andanson, secrétaire de la Fédération des Enfants Déracinés des Territoires d’Outre-mer.Elle assure que les gestes barrières et mesures de précautions, telles que le test de dépistage avant départ et après arrivée, seront observés. Néanmoins, elle rappelle que la présence des proches des Enfants de la Creuse est essentielle dans cette démarche, d’une part pour le soutien dont ils ont besoin pour affronter cette étape et d’autre part pour la dimension transgénérationnelle de ce pan de l’Histoire.