Des Etang-Saléens sont les yeux et les oreilles des forces de l'ordre. Ce dispositif a été présenté ce jeudi par le maire et le sous-préfet. Les autorités ont immédiatement précisé que ces "sentinelles" ne sont pas des gendarmes, mais juste des citoyens-vigies chargés d'alerter les autorités.
Ce mode de fonctionnement s'inspire de pays anglo-saxons, où, dans les quartiers, ils deviennent des auxiliaires bénévoles des forces de l'ordre. Le rôle de ces citoyens est de les alerter les gendarmes en cas d'exactions et de comportements suspects. Comme l'ont précisé le maire de l'Etang-Salé et le sous-préfet de Saint-Pierre, ces 10 hommes et femmes qui ont été sélectionnés. Ils ne sont pas des shérifs. Ils ont juste une relation privilégiée avec les forces de l'ordre de la commune. En cas de trouble, où de comportement déviants, ils passent un coup de fil afin qu'une patrouille passe dans le secteur concerné.
Un dispositif qui ne fait pas l'unanimité
L'Etang-Salé est la troisième commune, après Saint-Paul et Saint-André, à signer une convention avec l'Etat pour bénéficier de la "Participation citoyenne". Reste que ce mode de fonctionnement ne fait pas l'unanimité. Des voix s'élèvent contre cette délation officialisée et encouragée. Les opposants s'inquiètent également des conséquences pour les délateurs, s'ils sont ciblés par des délinquants. Enfin, comment ne pas lier cette organisation à la volonté des gouvernements de faire des économies en palliant le manque d'effectifs de gendarmes.
Un dispositif qui ne fait pas l'unanimité
L'Etang-Salé est la troisième commune, après Saint-Paul et Saint-André, à signer une convention avec l'Etat pour bénéficier de la "Participation citoyenne". Reste que ce mode de fonctionnement ne fait pas l'unanimité. Des voix s'élèvent contre cette délation officialisée et encouragée. Les opposants s'inquiètent également des conséquences pour les délateurs, s'ils sont ciblés par des délinquants. Enfin, comment ne pas lier cette organisation à la volonté des gouvernements de faire des économies en palliant le manque d'effectifs de gendarmes.