Les fans de sports mécaniques vivent pleinement leur passion ce dimanche 4 août à l'Étang-Salé. La troisième épreuve du championnat local de course de côte se déroule tout au long de la journée sur la route sinueuse de la RD17.
90 pilotes participent au championnat
Au total, 12 catégories, soit 90 pilotes de tout âge sont engagés sur la compétition, en moto, en quad et même en trottinette électrique.
Détermination et habileté sont les qualités de rigueur pour les pilotes inscrits sur la compétition.
Après 20 ans d'absence, la spéciale de l'Etang-Salé a repris en 2023
Le circuit est une spéciale d'1,8 km, soit l'une des étapes d'un championnat composé de 9 épreuves. La spéciale de l'Étang-Salé elle est atypique, selon Pascal Ravily, président de l'APSC Magma moto club et organisateur de l'événement.
C'est une spéciale mythique, qui avait, à l'époque, fait les beaux jours de la course de côte. Il y a eu une interruption de plus de 20 ans et on a repris cette spéciale l'année dernière. C'est une course appréciée par pas mal de pilotes dont les grosses cylindrées. On a une partie sinueuse, mais aussi une partie rapide où on peut atteindre des vitesses très importantes.
Pascal Ravily, président de l'APSC Magma moto club
"Le pilote est le seul maître de son chronomètre"
Avec l''épreuve officielle, les pilotes ont deux montées d'essai pour se familiariser avec le circuit, dont une qui est chronométrée. "Les pilotes, dans leur catégorie, partent toutes les trois secondes. Et entre chaque catégorie, il y a une minute d'intervalle", souligne Pascal Ravily.
C'est vraiment une course où le pilote est le seul maître de son chronomètre. Il a trois montées officielles au minimum pour améliorer son temps. On prend le meilleur temps des trois montées.
Pascal Ravily, président de l'APSC Magma moto club
Dylan Técher, le favori du championnat
Dans la catégorie 450 cm3 TM supermotard, Dylan Técher est le favori de la compétition. Pour lui, les deux montées d'essai sont primordiales.
"On fait des reconnaissances pour bien connaître la piste, mais ça reste un sport dangereux, ça donne du piment aussi", lance Dylan Técher.