Européennes : "Renaissance" récolte ses premiers soutiens

Michel Dennemont, sénateur LREM de La Réunion ; Nathalie Loiseau, tête de liste "Renaissance" ; Didier Robert, président de Région ; Stéphane Bijoux, 10ème sur la liste "Renaissance" (de gauche à droite).
A La Réunion pour moins de 48h, la candidate tête de liste LREM aux élections européennes est accompagnée de Stéphane Bijoux, en 10ème place sur la liste Renaissance. Un candidat réunionnais qui peut désormais compter sur le soutien du président du Département, Cyrille Melchior.
 
Visite express aux séquences bien ciblées pour Nathalie Loiseau. C'est elle qui conduit la liste Renaissance pour les élections européennnes du 26 mai, la liste de la majorité présidentielle avec La République en marche, Agir, Les Radicaux ou encore le Modem.

L'ancienne ministre des affaires européennes est accompagnée du Réunionnais Stéphane Bijoux, qui figure en 10ème place sur cette liste, pour cette visite.
 

Une matinée autour des récentes actualités

Accompagnée de Stéphane Bijoux donc, l'ancienne ministre des affaires européennes a commencé sa visite dans l’île par le CEVIF, une association qui lutte contre les violences intrafamiliales.

Un premier rendez-vous symbolique, qui intervient dans un contexte particulier. Hier encore, samedi, avait lieu une marche blanche en hommage aux victimes du triple infanticide du Port. Il y a quelques jours, une Bénédictine était mise en examen pour le meurtre de son compagnon.

Nathalie Loiseau se dit très sensible à la question de la place de la femme dans la société, un engagement qu’elle a théorisé dans un essai intitulé "Choisissez tout".

Reportage de Nathalie Rougeau et Laurent Figon.
©Reunion la 1ère

Nathalie Loiseau s'est également exprimée à propos de l'arrivée de migrants, la veille à Sainte-Rose.
 

" Nous devons protéger nos valeurs et nos frontières. Ceux qui relèvent vraiment de l'asile, il faut les accueillir dignement, mais ceux qui s'invitent dans notre pays en détournant les procédures, il faut les raccompagner efficacement toujours dans la dignité ".


Et d’ajouter : " La Réunion ne peut pas être le déversoir de l'Océan Indien, on sait qu’il y a aussi des difficultés et de la pauvreté ici. "

Dans l’après-midi, c’est à la filière agricole que l’ancienne ministre des affaires européennes va s’intéresser, et plus particulièrement à celle de la canne. Un secteur dans lequel les subventions européennes font la pluie et le beau temps, et dont le budget va être renégocié.
 

Cyrille Melchior affiche son soutien

Une séquence qui se déroulait à Saint-André et à laquelle assistait le président du Conseil départemental. Cyrille Melchior, accompagné de Bachil Valy,  a ainsi saisit l’occasion pour afficher son soutien à la liste Renaissance. 
 
Un soutien qui intervient au lendemain d’une Lettre Ouverte que Cyrille Melchior a adressé aux Réunionnais. Il y détaille les grands enjeux, selon lui, du scrutin et les axes à suivre.
 

" En tant que président du Conseil Départemental de La Réunion, mais aussi en tant que citoyen, je voudrais vous faire part de mes préoccupations et de mes propositions. Je formule le vœu que cette lettre participe à votre information et qu’elle vous soit utile dans votre action après votre élection. "


A ce moment-là, le président du Conseil départemental ne s’était pas encore positionné pour l’un ou l’autre des candidats, c’est désormais chose faite. Mais en se positionnant de la sorte, Cyrille Melchior va à l’encontre de son parti Les Républicains, et pourrait se retrouver dans une situation délicate avec ce dernier. Quoiqu’il en soit, le président du Département parle d’un choix de " raison ", loin de tout " esprit partisan " et " des clivages ".
 

Un meeting pour convaincre et surtout pour s’ancrer

A 18h30, Nathalie Loiseau a débuté son meeting à Sainte-Marie. Une réunion publique, mais pas trop, puisqu’elle se déroule dans une des salles du cinéma. Le président de Région, Didier Robert, est présent et prend la parole. Dans son discours, il annonce à son tour soutenir la liste "Renaissance". un soutien qu'il qualifie " d'entier et total ".
 
Le public est; lui, trié sur le volet, avec des sympathisants, mais surtout des militants, dont l’espoir est bien d’en faire des lieutenants. L’objectif est en effet double pour cette campagne : donner l’envie aux Réunionnais d’aller voter et donner plus d’emprise à La République en Marche dans le département, territoire où le parti de la majorité présidentielle peine à se structurer.
 
Pour rappel, le taux d’abstention lors des dernières élections européennes était de 80%.