Interdiction d’accès à la piste d’entrainement à Pierrefonds, les patrons de moto-écoles protestent

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La piste d’entrainement de Pierrefonds pourrait ne plus être accessible aux moto-écoles. Les patrons de moto-écoles craignent de ne plus pouvoir travailler. Ils ont ainsi manifesté leur inquiétude ce lundi 17 juillet.

Ce lundi 17 juillet au matin, les directeurs de moto-écoles ont manifesté devant la sous-préfecture de Saint-Pierre. Ils ont ainsi souhaité faire part de leur inquiétude face à la possibilité de ne plus avoir accès à la piste d’entrainement de Pierrefonds.

 

Une piste d’entrainement au permis moto

La piste sert au passage du permis moto, et est utilisée l’après-midi après l’examen par les moto-écoles du Sud. Mais voilà, l’accès à la piste pourrait bientôt être refusé aux moto-écoles.

Ils veulent faire comme en métropole, où les centres d’examen sont fermés aux auto-écoles. Nous ici à La Réunion, nous avons un problème de foncier, il n’est pas évident de trouver une bande de 6 mètres de large et de 130 mètres de longs pour qu’on puisse continuer notre activité.

Eric Marcely, moniteur de moto-école

 

Les cours de moto-écoles sont dispensés sur cette piste depuis 1989, soit plus de trente ans, insiste le moniteur. Si les cours ne peuvent plus y être donnés, Daniel Morel, gérant de 4 auto-écoles dans le Sud, craint les conséquences économiques.

  

Des conséquences économiques à craindre

Les élèves ont payé des forfaits, certains ont versé des acomptes ", explique le professionnel, qui se verrait dans l’obligation de les rembourser. Sauf, qu’il " n’a pas les moyens ". " Quand un forfait tombe, on paye nos charges ", justifie-t-il.

Sans cette piste, ils craignent la mise au chômage de près de 15 moniteurs. « Il reste à peu près 50 élèves par auto-écoles », les structures ne prennent plus d’inscription pour les forfaits permis moto en attendant qu’une solution soit trouvée.

 

Des solutions pérennes attendues

Les patrons de moto-écoles, mobilisés devant la sous-préfecture de Saint-Pierre ce lundi 17 juillet au matin, ont été reçus par le sous-préfet. Ce dernier doit faire remonter leurs craintes auprès de la préfecture de Saint-Denis, où il doit justement se rendre ce lundi après-midi.

Les gérants de moto-écoles attendent désormais des solutions pérennes pour maintenir leur activité.