Filière équine : le cheptel commence à être recensé

C’est une première à la Réunion : la mise en place d’un processus d’identification de chevaux est lancée. Les autorités veulent reconnaitre un cheval en toute circonstance, d’où qu’il vienne, les enjeux sont nombreux.
Comme les bovins ou les porcins, les équidés eux aussi vont être recensés. La traçabilité sanitaire d’un cheptel, c’est la mission de la chambre d’agriculture pour les prochains mois.

(Re)voir le reportage de Laurent Figon :
©reunion

 

Un nouvel enjeu

La traçabilité et l'identification permettront de déterminer le potentiel de la filière. Une filière éparpillée jusqu'alors, mais Julius Métanire, le 4ème vice-président de la chambre d’agriculture, la considère comme "innovante". Pour lui :
 

On n’a pas toutes les données en main. D’où justement l’idée de recenser les propriétaires pour fédérer la filière.


(Re)voir l'interview de Julius Métanire, le 4ème vice-président de la chambre d’agriculture :
Julius Métanire, 4ème vice-président chambre d'agriculture

La mode est au retour aux racines d’antan, alors les chevaux pourraient bien passer des fermes équestres et aux élevages... Aux courses, à l'agriculture, à l'agro-tourisme ou même aux courses hippiques.

Les vétérinaires procèdent déjà à l'identification de quelques animaux. L'opération est rapide à réaliser et si douleur il y a, elle ne dure que quelques petites secondes. Avec l’aide financière du département, la filière équine marche au pas et espère prendre toute la place qu’elle mérite dans le monde agricole.

Depuis 2001, il est obligatoire d'identifier les équidés. À La Réunion, on ne connait pas encore leur chiffre exact, mais ils seraient entre 2 500 et 3000.