Dès 7h ce vendredi 11 mars, des représentants des syndicats FO, SEFPTR et SNUTER FSU manifestaient devant l’Hôtel de Région à Sainte-Clotilde. Les trois syndicats appellent à une grève illimitée.
Fin de contrats et dysfonctionnement aux ressources humaines
150 contrats arrêtés, fin trop brutale du télétravail ou encore cas de souffrance au travail non réglés, l’intersyndicale demande une audience avec la présidente de Région, Huguette Bello.
Les syndicats dénoncent des pratiques d’un autre âge, " lorsqu’une nouvelle majorité arrive, on licencie les anciens ". Le président du SFPTR fait notamment référence à la situation des CDD qui travaillent dans les lycées. Jean-Pierre Lallemand qualifie cette démarche d’ " abominable ", d’autant que selon lui, les salariés, qui travaillaient depuis 3 ou 4 ans, donnaient totalement satisfaction.
Une "gestion calamiteuse" de la précédente mandature
Depuis plusieurs semaines, le ton monte entre la Région et les syndicats. Ils sont 3 à avoir appelé à la grève ce vendredi. Pour la collectivité : il faut " assainissement " après la gestion " calamiteuse " de la précédente mandature.
Dans un communiqué du 22 février dernier, la collectivité a rappelé que la Chambre Régionale des Comptes avait relevé dans un récent rapport des problèmes de sureffectif, d’opacité du recrutement et des missions ou encore des situations de souffrance au travail non gérées.
Elle indique avoir instauré une " démarche rationnelle pour plus de rigueur et de transparence dans l’organisation et dans les procédures et au final, pour assainir les relations internes ".
Une excuse "qui ne tient pas"
Un rapport qui ne doit pas servir de prétexte " alors même que les contrats désormais arrêtés avaient été renouvelés à l’arrivée de la nouvelle majorité ", estime Christian Picard. Pour le secrétaire départemental du SNUTER FSU, " l’excuse de dire qu’on fait des économies ne tient pas ".
Les syndicats demandent que cesse cette pratique " indigne de la part de la nouvelle majorité " et que le travail des agents soit reconnu. Ils veulent pour cela s’entretenir avec la présidente de Région, et dénoncent les " basses manœuvres " d’un cabinet.