66 km à parcourir, 3 509 m de dénivelé positif, La Mascareignes est la plus courte des 4 courses du Grand Raid, mais elle n’en demeure pas moins intense pour autant. Pour preuve, c’est à 3h du matin que partiront les coureurs de Salazie, vendredi 19 octobre.
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1 264 hommes et 363 femmes devraient prendre le départ de La Mascareignes 2018, vendredi 18 octobre à 3h du matin. Moyenne d’âge des traileurs : 39 ans. Mais attention, la course rassemble pour autant toutes les générations, de 20 à 76 ans !
Départ de nuit, comme pour le Trail de Bourbon, mais plus tardif pour les 1 627 inscrits. C’est en effet à 3h du matin que les coureurs se lancent dans la course depuis la place de l’église à Grand Ilet, au cœur du cirque de Salazie.
Le froid, bien présent de nuit, et la pluie parfois aussi comme en 2016, sont là pour rappeler aux traileurs que l’épreuve sera, certes plus courte que les 3 autres courses du Grand Raid, mais tout aussi intense. Les barrières horaires ne font aucun cadeau non plus, coureurs éliminés et abandons sont nombreux sur cette épreuve.
L’heure du départ n’est pas pour aider. Pour beaucoup, il manque déjà du sommeil, c’est bien l’inconvénient d’un départ de nuit. Certains auront tout de même réussi à dormir quelques heures l’après-midi.
C’est d’abord sur la route que les premières foulées se font. Les coureurs passent ainsi par le Camp Pierrot, s’en suit une petite côte sur deux virages, puis une descente. Une bonne mise en jambes avant d’entrer sur les sentiers et d’affronter les 4 km de montée raide et un dénivelé de 740 m, qui les mèneront vers la Plaine des Merles, point culminant de la course.
C’est là que se fait le premier ravitaillement. Mais l’arrêt est de courte durée, à ce stade les coureurs vont vite. Retour ensuite vers Grand Ilet et puis vient le moment du passage dans Mafate. Ce sont d’ailleurs les derniers instants où les supporters peuvent les encourager, avant une longue traversée en solitaire.
C’est par le Sentier Scout que se fait l’entrée dans le cirque de Mafate. Là, 8 km de descente attendent les traileurs avant d’atteindre le prochain ravitaillement à Aurère. Une portion qui se fait au lever du jour, alors que les premiers rayons de soleil pointent. Après avoir affronté le froid de la nuit, il faut reprendre des forces, mais encore une fois ne pas perdre trop de temps, pour poursuivre la descente jusqu’à Deux-Bras.
Le trajet vers la Rivière-des-Galets est un peu moins éprouvant, les coureurs tiennent bon, mais les écarts sont déjà bien creusés et les têtes de course se sont envolées. Pour beaucoup, le ravitaillement de la Rivière-des-Galets sera celui de la première vraie pause. Là, on mange, on souffle, on se fait masser, on voit le médecin. Mais pas de sieste, il ne faut toujours pas perdre de temps, les barrières horaires sont très courtes.
Reboostés, les coureurs affrontent désormais la difficile montée jusqu’à Dos d’Ane. Une pente en trois parties, d’abord à pic les obligeant à faire parfois même de l’escalade, des câbles en guise de guide, jusqu’à atteindre l’échelle. La deuxième portion est plus douce, via un sentier en lacets. Enfin, les lacets deviennent plus raides et la côte plus forte pour la troisième partie.
L’arrivée au sommet est synonyme de retour à la civilisation. Les premiers supporters remplacent d’ailleurs le ravitaillement officiel, qui se trouve plus en contre-bas à la Place Festival à La Possession. Ils donnent ainsi de l’eau, qui commence à manquer, les coureurs n’ayant pas voulu s’encombrer pour affronter la dure montée.
Depuis l’église de Dos d’Ane et jusqu’à la Place Festival au centre-ville de La Possession, 12 km très techniques. Les traileurs devront d’ailleurs être particulièrement vigilants, avec la fatigue les blessures commencent à arriver. La descente jusqu’au chemin Ratineau, dans les racines, demande en effet de la concentration, le risque de glissade y est important.
Les coureurs de La Mascareignes retrouvent alors le même tracé que ceux du Trail de Bourbon, à la différence qu’ils l’effectuent de jour. Pour eux, le chemin Ratineau n’est en revanche qu’à mi-parcours, 30 km restent encore à parcourir. Le moral joue alors un rôle déterminant.
Mi-parcours à mi-journée, les 30 km restants devront être avalés avant la fin du jour. La Mascareignes doit en effet être terminée avant 21h30. Malgré tout, les coureurs prennent cette fois le temps d’une courte sieste au ravitaillement installé sur la Place Festival à La Possession.
C’est ensuite sous les encouragements du public, de nouveau bien présent sur les bords de route, que les traileurs se dirigent vers la Grande Chaloupe. Il leur faut alors franchir le Chemin des Anglais. Ses pavés asymétriques font mal aux jambes et demande beaucoup d’énergie aux coureurs pour s’équilibrer.
Un passage pénible qui n’est cependant pas le dernier. La remontée vers le Colorado est en effet particulièrement difficile, surtout la portion depuis Saint-Bernard à La Montagne. La pente y est raide, le chemin sec, friable et donc glissant. Une partie dure pour le moral.
Ce n’est qu’une fois le Colorado atteint que les coureurs peuvent enfin ressentir un peu de soulagement. A peine le temps de pointer et les derniers kilomètres sont entamés. Certains parlent même d’un sentiment de renaissance au moment de les aborder et trouvent alors un regain d’énergie. Le passage sous le pont Vinh San annonce la fin. Plus que 400 mètres à parcourir, avant d’entrer, en courant s’il vous plaît, dans le stade de la Redoute et de franchir la ligne d’arrivée.
Départ nocturne à Salazie
Départ de nuit, comme pour le Trail de Bourbon, mais plus tardif pour les 1 627 inscrits. C’est en effet à 3h du matin que les coureurs se lancent dans la course depuis la place de l’église à Grand Ilet, au cœur du cirque de Salazie.
Dans une demi heure, départ de la Mascareignes ! #grandraid pic.twitter.com/hSyE1Y9j1H
— COLLIENNE Jean Marc (@jmcollienne) 23 octobre 2015
Le froid, bien présent de nuit, et la pluie parfois aussi comme en 2016, sont là pour rappeler aux traileurs que l’épreuve sera, certes plus courte que les 3 autres courses du Grand Raid, mais tout aussi intense. Les barrières horaires ne font aucun cadeau non plus, coureurs éliminés et abandons sont nombreux sur cette épreuve.
L’heure du départ n’est pas pour aider. Pour beaucoup, il manque déjà du sommeil, c’est bien l’inconvénient d’un départ de nuit. Certains auront tout de même réussi à dormir quelques heures l’après-midi.
C’est là que se fait le premier ravitaillement. Mais l’arrêt est de courte durée, à ce stade les coureurs vont vite. Retour ensuite vers Grand Ilet et puis vient le moment du passage dans Mafate. Ce sont d’ailleurs les derniers instants où les supporters peuvent les encourager, avant une longue traversée en solitaire.
L’épreuve mafataise
C’est par le Sentier Scout que se fait l’entrée dans le cirque de Mafate. Là, 8 km de descente attendent les traileurs avant d’atteindre le prochain ravitaillement à Aurère. Une portion qui se fait au lever du jour, alors que les premiers rayons de soleil pointent. Après avoir affronté le froid de la nuit, il faut reprendre des forces, mais encore une fois ne pas perdre trop de temps, pour poursuivre la descente jusqu’à Deux-Bras.
Le trajet vers la Rivière-des-Galets est un peu moins éprouvant, les coureurs tiennent bon, mais les écarts sont déjà bien creusés et les têtes de course se sont envolées. Pour beaucoup, le ravitaillement de la Rivière-des-Galets sera celui de la première vraie pause. Là, on mange, on souffle, on se fait masser, on voit le médecin. Mais pas de sieste, il ne faut toujours pas perdre de temps, les barrières horaires sont très courtes.
Une course contre la montre
Reboostés, les coureurs affrontent désormais la difficile montée jusqu’à Dos d’Ane. Une pente en trois parties, d’abord à pic les obligeant à faire parfois même de l’escalade, des câbles en guise de guide, jusqu’à atteindre l’échelle. La deuxième portion est plus douce, via un sentier en lacets. Enfin, les lacets deviennent plus raides et la côte plus forte pour la troisième partie.
L’arrivée au sommet est synonyme de retour à la civilisation. Les premiers supporters remplacent d’ailleurs le ravitaillement officiel, qui se trouve plus en contre-bas à la Place Festival à La Possession. Ils donnent ainsi de l’eau, qui commence à manquer, les coureurs n’ayant pas voulu s’encombrer pour affronter la dure montée.
Depuis l’église de Dos d’Ane et jusqu’à la Place Festival au centre-ville de La Possession, 12 km très techniques. Les traileurs devront d’ailleurs être particulièrement vigilants, avec la fatigue les blessures commencent à arriver. La descente jusqu’au chemin Ratineau, dans les racines, demande en effet de la concentration, le risque de glissade y est important.
La pluie farine sur Chemin Ratineau. #Mascareignes #GrandRaid pic.twitter.com/bz9zb04peG
— COLLIENNE Jean Marc (@jmcollienne) 21 octobre 2016
Les coureurs de La Mascareignes retrouvent alors le même tracé que ceux du Trail de Bourbon, à la différence qu’ils l’effectuent de jour. Pour eux, le chemin Ratineau n’est en revanche qu’à mi-parcours, 30 km restent encore à parcourir. Le moral joue alors un rôle déterminant.
Arriver avant la nuit…
Mi-parcours à mi-journée, les 30 km restants devront être avalés avant la fin du jour. La Mascareignes doit en effet être terminée avant 21h30. Malgré tout, les coureurs prennent cette fois le temps d’une courte sieste au ravitaillement installé sur la Place Festival à La Possession.
C’est ensuite sous les encouragements du public, de nouveau bien présent sur les bords de route, que les traileurs se dirigent vers la Grande Chaloupe. Il leur faut alors franchir le Chemin des Anglais. Ses pavés asymétriques font mal aux jambes et demande beaucoup d’énergie aux coureurs pour s’équilibrer.
Un passage pénible qui n’est cependant pas le dernier. La remontée vers le Colorado est en effet particulièrement difficile, surtout la portion depuis Saint-Bernard à La Montagne. La pente y est raide, le chemin sec, friable et donc glissant. Une partie dure pour le moral.
Ce n’est qu’une fois le Colorado atteint que les coureurs peuvent enfin ressentir un peu de soulagement. A peine le temps de pointer et les derniers kilomètres sont entamés. Certains parlent même d’un sentiment de renaissance au moment de les aborder et trouvent alors un regain d’énergie. Le passage sous le pont Vinh San annonce la fin. Plus que 400 mètres à parcourir, avant d’entrer, en courant s’il vous plaît, dans le stade de la Redoute et de franchir la ligne d’arrivée.