Grand Raid 2023 : après l’effort, place aux soins

Après le Grand Raid, nombreux soignent les traumatismes accumulés pendant la course.
Ils étaient 7002 inscrits sur ce Grand Raid 2023. Finisher ou abandons, tous reviennent de la course avec des traumatismes, des entorses, des blessures. Dès les premiers jours, les soins sont primordiaux

Ils sont nombreux à se rendre chez le kinésithérapeute quelques heures après la fin du Grand Raid. Blessures légères ou entorses plus graves, ils profitent des soins prodigués par les professionnels. 

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Après l’effort, le réconfort des raideurs. Beaucoup se ruent chez le kiné pour soigner les bobos de la course

Une récupération indispensable 

À Saint-Paul, un centre de remise en forme est spécialisé dans les blessures chez les sportifs. Florent Dussol a terminé 74ème du Grand Raid. Un exploit réalisé en 33h. Ce matin il est le premier à la séance de récupération chez le kinésithérapeute. “Je suis venu sur les conseils de ma compagne, ça me fait du bien, indique-t-il. C’est toujours bien pour la récupération d’un point de vue musculaire.”

Le résident corse a particulièrement souffert dans Mafate. Même s’il ne présente pas de blessures graves, pour lui, cette séance d’après course est indispensable. “Le plus dur c’était la montée de Roche Plate, les muscles des jambes ont été beaucoup sollicités, j’étais dans le mal”, témoigne-t-il pendant sa séance chez de kinésithérapie. 

“Le plus dur c’était la montée de Roche Plate, les muscles des jambes ont été beaucoup sollicités, j’étais dans le mal”

Florent Dussol

74ème du Grand Raid

Une remise en forme en trois temps 

En amont de la course, Florent avait déjà réservé son rendez-vous d’aujourd’hui. Cette séance se déroule en trois temps. “Les coureurs viennent, on a 30 minutes de massage, puis un bain froid, une cryothérapie dans une eau à 8 degrés, puis de la pressothérapie avec des bottes qui permettent d’améliorer le retour veineux sur 30 minutes et limiter les courbatures”, explique Mathias Castello, kinésithérapeute. 

La séance dure une heure et se fait en trois temps : massage, cryothérapie et pressothérapie.

Un planning déjà complet 

Un moment d’échange et de convivialité puisque le kinésithérapeute retrouve des coureurs qu’il a suivis toute l’année. “Il s’agit d’une récupération améliorée, les patients se sentent plus légers en sortant. On a le planning qui est complet toute la journée avec un coureur qui arrive toutes les demi-heures”, affirme Mathias. 

L’objectif de cette séance : chercher des tensions musculaires, mais aussi faire des manœuvres plus globales pour améliorer le retour veineux des membres inférieurs. Généralement, une séance d’une heure suffit aux traileurs et traileuses. 

L’idée c’est de leur proposer du confort car ils sont beaucoup à avoir souffert musculairement et  articulairement, mentionne Laurent Brégégière, kinésithérapeute et préparateur physique. L’interconnexion entre le corps, le cœur et l’esprit est déterminante pour la performance sur ce genre de disciplines sportives”, conclut-il.