Grand Raid 2023 : le PGHM sur le qui-vive pour intervenir en cas de nécessité

Une opération de secours n’est jamais anodine ni exempte de risque pour les secouristes, rappelle le PGHM.
Les bénévoles de l'association Grand Raid Réunion seront mobilisés pour assurer la sécurité des coureurs. Mais les raideurs pourront aussi compter sur les secouristes du Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne, les militaires du GMG Goupe Montagne Gendarmerie et les médecins du Samu, en cas de besoin.

Il n'est pas rare de se blesser lors de trail en montagne. Si cela arrive lors du Grand Raid 2023, le Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne, les militaires du GMG Goupe Montagne Gendarmerie et les médecins du Samu se tiennent prêts.

Un dispositif de secours renforcé

Du 19 au 22 octobre, pendant le Grand Raid, les secouristes du PGHM gardent la permanence habituelle pour le secours en montagne. Mais il est renforcé, avec un dispositif spécifique.

On monte quatre postes au total, qui seront armés de personnel GMG (Groupe Montagne Gendarmerie), du personnel de l'antenne GIGN et des médecins du SAMU.

précise le Lieutenant David Fuentes, commandant du PGHM de la Réunion

Quatre soignants par postes

Les postes seront basés à Cilaos, au gîte de la Caverne Dufour, à Grand-Place et à l'îlet des Orangers dans Mafate et à la Plaine des Merles. L'ensemble du personnel est mobilisé 24h/24 pendant trois jours

Quatre soignants viendront y effectuer des secours terrestres qui ne peuvent se faire en hélicoptère.

Mais le Lieutenant Fuentes aime mieux prévenir que guérir : "Il faut savoir gérer ses efforts, manger et s’hydrater correctement. Surtout, il vaut mieux récupérer que d’aller au bout de l’effort et se faire mal pendant la course".

Les blessures les plus fréquentes pendant le Grand Raid sont les traumatismes liés à des chutes. Lors de la dernière édition, le PGHM a secouru 23 personnes.