Plus que trois jours avant le coup d'envoi du Grand Raid. A partir de ce jeudi 17 octobre, c'est toute la Réunion qui va vibrer au rythme des cinq courses de cette édition 2024 de la Diagonale des Fous. Et la question qui est sur toutes les lèvres concerne bien sûr les conditions météorologiques que devront affronter les quelque 7 000 participants.
Bonne nouvelle, les prévisionnistes de Météo France tablent sur des "conditions météo nuancées". Selon Etienne Kapikian, prévisionniste à la station du Chaudron, "il n'y aura pas de dégradations météorologiques de grande ampleur".
Pas de dégradation du temps à prévoir
Les températures particulièrement basses observées ces dernières nuits faisaient craindre un début de course compliqué pour les raideurs, mais au final, après une première nuit nuageuse, voire un tout petit peu pluvieuse dans le sud, le temps devrait ensuite être ensoleillé, et même plutôt "chaud et lourd" la journée, avec des pics de 30°c attendus dans les secteurs les plus exposés.
"Côté ciel, on devrait avoir un régime d'alternance entre des matinées plutôt bien ensoleillées et des nuits avec un ciel plutôt étoilé, avec ensuite des développements de nuages en cours de journée pouvant donner des averses par endroit", résume Etienne Kapikian.
Des journées chaudes
Dans le détail, les prévisionnistes annoncent un risque d'averse à Saint-Joseph pour le départ du relais Zembrocal, un temps nuageux et moite à Saint-Pierre pour le départ de la Diagonale, sans compter l'arrivée d'une houle australe dépassant les 3 mètres jeudi soir sur le littoral sud-ouest de l'île, et enfin une météo plutôt clémente pour les départs de la Mascareignes, du Trail de Bourbon et du Métis Trail.
L'ensemble des prévisions de Météo France Réunion sont d'ailleurs disponibles en ligne sur la page dédiée à cette nouvelle édition du Grand Raid.
En cours de journée, le ressenti sera donc chaud et lourd pour les coureurs, "peut-être un peu comme en 2023 mais en moins intense", ajoute Etienne Kapikian. Lors des deux dernières éditions, les raideurs avaient en effet dû composer avec une chaleur étouffante. "Mais méfiance tout de même !", lance encore Etienne Kapikian.