Les discussions sont longues et mouvementées depuis jeudi soir sur l’avenir de la SPL Estival, structure chargée des transports publics dans l’Est.
Le dialogue renoué
Ce vendredi 17 novembre, elles se sont poursuivies à Saint-Denis au siège de la DEETS en présence de la direction de la SPL Estival, les élus de la Cirest et l’intersyndicale, sous l’égide de la direction du travail.
Après six heures d’échanges, vers 16h30, la direction de la SPL Estival et l’intersyndicale sont ressortis "satisfaits d’avoir renoué le dialogue".
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Le PSE, oui, mais zéro licenciement
Désormais, l’intersyndicale accepte le PSE, la Plan de Sauvegarde de l’Emploi, en revanche elle refuse toujours des "licenciements secs". Elle propose plutôt un plan de départ volontaire et / ou une baisse des salaires. "Aujourd'hui un de nos collègues a dit : "Monsieur Selly, baissez notre salaire, l'essentiel est que l'on garde notre emploi", on veut bien faire des efforts", assure Sarah Lambert, délégué syndical FO à la SPL Estival.
Un plan de départ volontaire est mieux que des licenciements secs. Si un collègue veut partir, cela sera mieux accepter qu’un licenciement.
Sarah Lambert, délégué syndical FO à la SPL Estival
L'intersyndicale va donc continuer à discuter pour obtenir la garantie de "zéro licenciement".
Le blocage continue
En attendant, les 95 salariés de la SPL Estival poursuivent la grève. Demain, samedi, ils bloqueront à nouveau le dépôt de bus de Paniandy. Plusieurs lignes de bus seront à nouveau impactées en pleine festivité du Dipavali à Saint-André.
Reprise des discussions lundi
Une situation que déplore, Patrice Selly, président de la Cirest et président de la SPL Estival par intérim.
En revanche, il se félicite que "le dialogue soit renoué". "L’objectif maintenant est d’essayer de sortir par le haut de cette situation en sauvegardant l’emploi et en pérennisant cette société, explique PAtrice Selly. On s’est mis d’accord sur ces points, maintenant reste à définir les moyens pour atteindre ses objectifs".
Le PSE, Plan de Sauvegarde de l'Emploi, est désormais acceptée par les syndicats qui veulent maintenant éviter tout licenciement. Les discussions reprendront lundi à 13 heures, toujours au siège de la direction du travail, à Saint-Denis.