Avec près de 5 750 cas confirmés depuis le début de l’année, l’épidémie de dengue continue de se propager à La Réunion. Une évolution que l’hiver n’arrêtera pas. La préfecture renforce donc la lutte.
Acteurs incontournables de nos longues soirées d’été, les moustiques se raréfient généralement durant l’hiver austral. Une absence bien utile qui permet en effet de réguler le développement des maladies dites « vectorielles » dont ils sont les pourvoyeurs.
Chikungunya, dengue et autre paludisme sont ainsi en diminution durant cette période, ce qui empêche une propagation constante jusqu’à l’épidémie.
Un territoire propice
La Réunion, du fait de sa géographie et surtout de son climat, est particulièrement exposée à ces maladies. En 2005, elle a ainsi vu débuter la plus importante crise épidémique de chikungunya. Plus de 200 000 personnes ont alors été touchées, 125 décès directs ou indirects avaient même été recensés.
Depuis les choses s’étaient calmées, mais depuis la fin de l’année dernière, c’est au tour du virus de la dengue de se propager. Selon l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien depuis le début de l’année, plus de 5 750 cas ont été signalés, principalement dans l’Ouest et le Sud.
L’hiver ne suffira pas
D’ordinaire l’hiver suffit à enrayer l’épidémie, mais encore faut-il que les conditions soient réunies. Problème, cette année le climat semble perturbé et de fait favorable au développement des moustiques. Trop de pluies, pas assez de froid, les larves continuent de se développer, c’est en tout cas le constat des scientifiques du laboratoire de l’ARS OI.
Reportage de Jean-Claude Toihir et Alexandra Pech.
La lutte doit être renforcée
La population est pourtant habituée, les gestes de lutte contre la propagation des moustiques, vecteurs de la maladie, sont connus, mais ne semblent pourtant pas suffisants. L’épidémie a désormais atteint un niveau élevé et semble s’installer dans la durée, le climat n’aidant pas.
Le préfet de La Réunion a donc décidé de convoquer ce mardi 10 juillet le Groupement d’Intérêt Public – Lutte Anti Vectorielle (GIP – LAV) pour maintenir une forte mobilisation de tous et définir d’autres modes d’action. L’objectif est clair : limiter la circulation du virus durant l’hiver pour éviter qu’une épidémie de plus grande ampleur ne reprenne au cours de l’été prochain. Le spectre du chikungunya semble ainsi planer.
Chikungunya, dengue et autre paludisme sont ainsi en diminution durant cette période, ce qui empêche une propagation constante jusqu’à l’épidémie.
Un territoire propice
La Réunion, du fait de sa géographie et surtout de son climat, est particulièrement exposée à ces maladies. En 2005, elle a ainsi vu débuter la plus importante crise épidémique de chikungunya. Plus de 200 000 personnes ont alors été touchées, 125 décès directs ou indirects avaient même été recensés.
Depuis les choses s’étaient calmées, mais depuis la fin de l’année dernière, c’est au tour du virus de la dengue de se propager. Selon l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien depuis le début de l’année, plus de 5 750 cas ont été signalés, principalement dans l’Ouest et le Sud.
L’hiver ne suffira pas
D’ordinaire l’hiver suffit à enrayer l’épidémie, mais encore faut-il que les conditions soient réunies. Problème, cette année le climat semble perturbé et de fait favorable au développement des moustiques. Trop de pluies, pas assez de froid, les larves continuent de se développer, c’est en tout cas le constat des scientifiques du laboratoire de l’ARS OI.
Reportage de Jean-Claude Toihir et Alexandra Pech.
La lutte doit être renforcée
La population est pourtant habituée, les gestes de lutte contre la propagation des moustiques, vecteurs de la maladie, sont connus, mais ne semblent pourtant pas suffisants. L’épidémie a désormais atteint un niveau élevé et semble s’installer dans la durée, le climat n’aidant pas.
Le préfet de La Réunion a donc décidé de convoquer ce mardi 10 juillet le Groupement d’Intérêt Public – Lutte Anti Vectorielle (GIP – LAV) pour maintenir une forte mobilisation de tous et définir d’autres modes d’action. L’objectif est clair : limiter la circulation du virus durant l’hiver pour éviter qu’une épidémie de plus grande ampleur ne reprenne au cours de l’été prochain. Le spectre du chikungunya semble ainsi planer.