Après les annulations en cascades d’évènements, des marchés aux fleurs et les interdictions des réceptions de mariage ou de baptême, les horticulteurs et fleuristes sont à l’agonie. Les pertes sont colossales pour le secteur. La Toussaint ne devrait pas suffire à changer cela.
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Rose de porcelaine, Fleurs des îles, Anthurium, Oiseau du paradis, Pince de crabe ou encore Alpinia, le jardin de Jean-Marc Soumira regorge de fleurs exotiques de toutes sortes. Mais voilà, depuis 8 mois, l’horticulteur n’arrive plus à les vendre. Il est obligé de les jeter.
Horticulteurs et fleuristes sont à l’agonie. Pour essayer de sauver son exploitation, Jean-Marc Soumira a dû trouver un autre travail. Depuis le mois de juin, ses enfants s’occupent de l’exploitation tandis que lui effectue des travaux de terrassement sur des chantiers.
Ses pertes s’élèvent à 80% de son chiffre d’affaires. Il a dû fermer son magasin. Pour survivre, il doit se réinventer. Ainsi, le fleuriste a renoué avec la vente au bord de la route pour tenter de capter une nouvelle clientèle, et il a aussi développé la vente en ligne.
Beaucoup d’horticulteurs et de fleuristes craignent aujourd’hui de devoir mettre la clé sous la porte.
Le reportage de Réunion La 1ère :
Annulations en cascade
Les fleurs s’abiment dans les champs, qu’il faut tout de même entretenir. Toutes les fêtes et soirées privées, ainsi que les cérémonies religieuses ont été annulées. Même chose pour les grands événements tels que Flore et Halles au Port, les Florilèges au Tampon et les marchés aux fleurs.Horticulteurs et fleuristes sont à l’agonie. Pour essayer de sauver son exploitation, Jean-Marc Soumira a dû trouver un autre travail. Depuis le mois de juin, ses enfants s’occupent de l’exploitation tandis que lui effectue des travaux de terrassement sur des chantiers.
Risque de fermetures définitives
Rien qu’en matière de fleurs coupées, l’horticulteur de Grand-Bois estime ses pertes à 3 000 euros par mois. Même son de cloche pour Johan Itéma, fleuriste à St-Pierre, qui propose aussi des prestations de décoration de salles. Depuis le confinement, l’activité n’a pas repris.Ses pertes s’élèvent à 80% de son chiffre d’affaires. Il a dû fermer son magasin. Pour survivre, il doit se réinventer. Ainsi, le fleuriste a renoué avec la vente au bord de la route pour tenter de capter une nouvelle clientèle, et il a aussi développé la vente en ligne.
" C’était comme si on recommençait à zéro "
Beaucoup d’horticulteurs et de fleuristes craignent aujourd’hui de devoir mettre la clé sous la porte.
Le reportage de Réunion La 1ère :