Au troisième jour de lutte contre l’incendie qui s’est déclenché dans la nuit de vendredi à samedi derniers au Maïdo, les autorités s’organisent. Le feu a pris de l’ampleur et les autorités adaptent leur stratégie. Le soutien d’un second Dash a été demandé.
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La situation reste critique à cette heure, indique Jacques Billant. Le préfet de La Réunion s’est exprimé dès la fin de la réunion de la cellule de crise organisée ce lundi 9 novembre au PC sécurité installé au niveau de la Route des Tamarins.
Les rafales de vents, particulièrement fortes ce lundi matin, occasionnent de nouveaux départs ou reprises de feu. Le feu prend de l'ampleur. Après une troisième nuit d'incendie, plus de 200 hectares ont été détruits par les flammes.
Au niveau de la zone Sud, le feu est fixé, mais n’est ni circonscrit ni éteint. Les départs de feu dans la partie remparts peuvent occasionner des sauts de feu, voire d’une propagation sous-terraine. Une nouvelle végétation, constituée de Tamarins et d’humus est désormais menacée.
Selon Jacques Billant, les autorités et sapeurs-pompiers sont engagés dans une lutte de longue haleine. Les précisions de Réunion la 1ère.
L’avion bombardier d’eau utilise en effet un produit retardant pour ralentir la propagation des flammes. Un produit très utile, qui semble cependant commencer à faire défaut. Selon le préfet, le retardant est un outil très " pertinent " au début de l’incendie, mais au fur et à mesure que la force et la densité du feu augmentent il le devient moins, indique-t-il.
Désormais, l’eau devient l’outil prépondérant. Un Dash et 5 hélicoptères sont mobilisés pour larguer cette eau. Trois hélicoptères supplémentaires devraient rejoindre la flotte opérationnelle actuelle. Une centaine de sapeurs-pompiers et 22 engins sont pour le moment déployés sur le terrain.
La nouvelle stratégie de lutte, qui s’inscrira dans la durée, sera arrêtée avec l’ensemble des acteurs lors d’une réunion du centre opérationnel se déroulera en début d’après-midi en préfecture à Saint-Denis. Le préfet de La Réunion devrait faire un nouveau point à son issue.
Les rafales de vents, particulièrement fortes ce lundi matin, occasionnent de nouveaux départs ou reprises de feu. Le feu prend de l'ampleur. Après une troisième nuit d'incendie, plus de 200 hectares ont été détruits par les flammes.
La situation reste critique
La tête de feu se situe au Nord-Ouest. Le travail des sapeurs-pompiers se poursuivra alors sur les lisières Nord et Ouest, dès que la tête de feu sera fixée, indique Jacques Billant. Il a expliqué que les unités terrestres ont été positionnées au niveau des lisières. Les lisières Nord restent particulièrement sensibles.Au niveau de la zone Sud, le feu est fixé, mais n’est ni circonscrit ni éteint. Les départs de feu dans la partie remparts peuvent occasionner des sauts de feu, voire d’une propagation sous-terraine. Une nouvelle végétation, constituée de Tamarins et d’humus est désormais menacée.
Selon Jacques Billant, les autorités et sapeurs-pompiers sont engagés dans une lutte de longue haleine. Les précisions de Réunion la 1ère.
Incendie au Maïdo : troisième jour de lutte pour les sapeurs-pompiers
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Un second Dash demandé
Le préfet de la réunion confirme la demande d’un second Dash en soutien, auprès du ministère de l’Intérieur. Une réponse est encore attendue. Si il venait à être accordé, il pourrait arriver dans les prochains jours, peut-être les prochaines 72 heures. Du retardant pourrait également être acheminé depuis la métropole, a indiqué Jacques Billant.
Incendie au Maïdo : le dash va-t-il manquer de retardant ?
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L’avion bombardier d’eau utilise en effet un produit retardant pour ralentir la propagation des flammes. Un produit très utile, qui semble cependant commencer à faire défaut. Selon le préfet, le retardant est un outil très " pertinent " au début de l’incendie, mais au fur et à mesure que la force et la densité du feu augmentent il le devient moins, indique-t-il.
La seconde phase de lutte débute
" Notre choix opérationnel a été d’utiliser au maximum le retardant sur le premier temps de la lutte contre l’incendie. On passe maintenant dans une deuxième phase, une nouvelle stratégie. "
Désormais, l’eau devient l’outil prépondérant. Un Dash et 5 hélicoptères sont mobilisés pour larguer cette eau. Trois hélicoptères supplémentaires devraient rejoindre la flotte opérationnelle actuelle. Une centaine de sapeurs-pompiers et 22 engins sont pour le moment déployés sur le terrain.
La nouvelle stratégie de lutte, qui s’inscrira dans la durée, sera arrêtée avec l’ensemble des acteurs lors d’une réunion du centre opérationnel se déroulera en début d’après-midi en préfecture à Saint-Denis. Le préfet de La Réunion devrait faire un nouveau point à son issue.