Selon l’INSEE, les difficultés à intégrer le marché du travail restent prégnantes pour les habitants des DOM. Les indicateurs issus de l’enquête Emploi 2017 (taux d’emploi, taux d’activité, taux de chômage) confirment la persistance d’écarts avec la métropole.
Source : INSEE
Intégrer le marché du travail en France relève d’un parcours du combattant et encore plus dans les départements d’outre-mer. C’est ce que révèle une enquête de l’INSEE menée sur l’emploi en 2017. Cependant, compte tenu des différences d’environnements économiques entre les départements ultramarins, il existe des disparités bien marquées entre les cinq DOM (Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte, Martinique). Et c’est en Martinique que la situation est la moins défavorable en comparaison avec la métropole.
Des taux d’activité inférieurs à ceux de la métropole
Le taux d’activité est le rapport entre le nombre de personnes en emploi ou en recherche d’emploi et la population en âge de travailler. Il dépend fortement du nombre d’emplois disponibles sur le territoire.
Sur l’ensemble des DOM, le taux d’activité est en net retrait par rapport au taux l’Hexagone. Avec 65%, La Martinique affiche le taux d’activité le plus élevé des départements d’Outre-mer. Non loin de derrière, la Guadeloupe devance de peu La Réunion où l’on constate un différentiel important hommes-femmes.
Moins de la moitié des 15-64 ans en emploi
Le taux d’emploi rapporte le nombre de personnes occupant un emploi à la population. Dans chaque DOM, ce taux est bien inférieur à celui de métropole : moins d’1 personne sur 2 âgée de 15 à 64 ans occupe un emploi dans les DOM contre 2 sur 3 en métropole. Cela s’explique en partie par la rareté des offres d’emploi et un niveau de qualification insuffisant des postulants sur le marché du travail.
Les DOM davantage touchés par le chômage
Le taux de chômage des 15 ans et plus dans les DOM est 2 à 3 fois plus élevé que dans l’Hexagone. Le département ultramarin où il est le moins prononcé reste la Martinique où il s’établit à 18%, alors qu’il atteint 26% à Mayotte. L’Ile aux parfums où le chômage est néanmoins en baisse ces dernières années, tandis qu’il stagne à la Réunion.
Autre particularité domienne : à l’inverse de la métropole, le taux de chômage des femmes est systématiquement plus élevé que celui des hommes, sauf à la Réunion où il est identique.
Intégrer le marché du travail en France relève d’un parcours du combattant et encore plus dans les départements d’outre-mer. C’est ce que révèle une enquête de l’INSEE menée sur l’emploi en 2017. Cependant, compte tenu des différences d’environnements économiques entre les départements ultramarins, il existe des disparités bien marquées entre les cinq DOM (Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte, Martinique). Et c’est en Martinique que la situation est la moins défavorable en comparaison avec la métropole.
Des taux d’activité inférieurs à ceux de la métropole
Le taux d’activité est le rapport entre le nombre de personnes en emploi ou en recherche d’emploi et la population en âge de travailler. Il dépend fortement du nombre d’emplois disponibles sur le territoire.
Sur l’ensemble des DOM, le taux d’activité est en net retrait par rapport au taux l’Hexagone. Avec 65%, La Martinique affiche le taux d’activité le plus élevé des départements d’Outre-mer. Non loin de derrière, la Guadeloupe devance de peu La Réunion où l’on constate un différentiel important hommes-femmes.
Moins de la moitié des 15-64 ans en emploi
Le taux d’emploi rapporte le nombre de personnes occupant un emploi à la population. Dans chaque DOM, ce taux est bien inférieur à celui de métropole : moins d’1 personne sur 2 âgée de 15 à 64 ans occupe un emploi dans les DOM contre 2 sur 3 en métropole. Cela s’explique en partie par la rareté des offres d’emploi et un niveau de qualification insuffisant des postulants sur le marché du travail.
Les DOM davantage touchés par le chômage
Le taux de chômage des 15 ans et plus dans les DOM est 2 à 3 fois plus élevé que dans l’Hexagone. Le département ultramarin où il est le moins prononcé reste la Martinique où il s’établit à 18%, alors qu’il atteint 26% à Mayotte. L’Ile aux parfums où le chômage est néanmoins en baisse ces dernières années, tandis qu’il stagne à la Réunion.
Autre particularité domienne : à l’inverse de la métropole, le taux de chômage des femmes est systématiquement plus élevé que celui des hommes, sauf à la Réunion où il est identique.