Tribunal correctionnel : interpellés à l’aéroport de Gillot avec de la cocaïne, ils sont relaxés pour vice de procédure

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Les deux hommes interpellés le mois dernier à l’aéroport de Gillot avec 433 grammes de cocaïne étaient, ce mercredi 6 avril, devant le tribunal correctionnel. En détention depuis leur interpellation, les deux prévenus guyanais avaient embarqué en provenance de Paris. Ils sont été relaxés pour vice de procédure.

Originaire de Guyane, ils avaient été interpellés le mois dernier à leur arrivée à l’aéroport de Gillot. Ce mercredi 6 avril, au tribunal correctionnel, ils sont été relaxés pour un vice de procédure qui s'est produit lors de leur retenue douanière.

433 grammes de cocaïne dans des sachets

En détention depuis leur interpellation, les deux prévenus guyanais avaient embarqué en provenance de Paris. Agés de 21 ans, ils avaient été interpellés avec 433 grammes de cocaïne. Ils devaient être jugés en comparution immédiate, mais avaient demandé un délai pour préparer leur défense.

Durant le vol Paris / Réunion, l’un des prévenus, Gregory, transportait 430 grammes de cocaïne, cachés dans 51 poches en plastique. Il les avait ingérés avant le voyage.

Arrêtés à l’aéroport

L’autre, Oniel, ne dissimule pas de drogue, mais aide à superviser l’opération. Lorsque l’un d’eux s’approche des douaniers à leur arrivée à Gillot, ces derniers s’en méfient. Quand ils décident de contrôler les bagages, Gregory et Oniel tentent de fuir mais sont rapidement arrêtés.

L’un des voyageurs est déjà fiché pour trafic de stupéfiants. Le test urinaire pratiqué sur son compagnon de voyage se révèle positif au cannabis. Il commence alors à expulser les ovules enveloppant la cocaïne pendant sa retenue douanière, avant d’être transféré au CHU.

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Des complicités réunionnaises ?

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que les deux hommes se sont rendus à l’aéroport d’Orly dans la même voiture. Leurs billets d’avions ont été payés au même moment, avec la même carte bancaire.

Les prévenus ne disent rien sur l’origine de la marchandise, pas plus sur de possibles complicités réunionnaises. Toutefois, l’enquête montre qu’ils auraient eu des échanges téléphoniques avec un commanditaire réunionnais.