Jeux Paralympiques Paris 2024 : six athlètes représenteront l'île Maurice

Du 28 août au 8 septembre 2024, six Mauriciens tenteront de faire briller leurs couleurs lors des Jeux Paralympiques de Paris 2024. Les compétitions réuniront 4 400 athlètes (1 859 femmes), de 182 nations, qui se partageront les médailles dans 22 sports (23 disciplines). Lors de ces Jeux Paralympiques, les spectateurs assisteront à 549 épreuves.

Après les Jeux olympiques, les villes organisatrices mettent un point d'honneur à accueillir les Jeux Paralympiques. Paris 2024 sera l'hôte de 4 400 athlètes venus de 182 pays qui se disputeront les médailles (or, argent et bronze) mises en jeu dans 23 disciplines. Les compétitions débutent le 28 août et s'achèveront le 8 septembre 2024.

Six Mauriciens vont décoller mercredi vers Paris. Tous tenteront de faire briller le quadricolore de l'île sœur. Cette sélection est emmenée par Noemi Alphonse, porte-drapeau et Anaïs Angeline, la capitaine. Les quatre autres athlètes sont : Roberto Michel, Yovanni Philippe, Brandy Perrine et Eddy Capdor, nous apprend L'Express de Maurice

A priori, dans l'océan Indien, seule l'île Maurice sera représentée. Les autres îles ne sont pas parvenues à donner les moyens financiers à leurs représentants pour se qualifier. L'ensemble de ces Jeux paralympiques seront à suivre sur les chaînes du groupe France-Télévision.

Des chances de médailles

Les six sportifs mauriciens ont de vraies chances de médaille. Cependant, les performances réalisées dans un contexte différent ne peuvent pas offrir la moindre certitude, comme l'explique l'expérimentée Noemi Alphonse : "Ce n’est pas parce que j’ai été championne du monde qu’il faut absolument que je sois médaillée. Rien n’est planifié ni écrit, il faut juste travailler. Tout le monde a ses chances. C’est seulement après la course que l’on saura ce que l’on a réussi à accomplir".

Ce message, plein de sagesse, a été reçu par l'ensemble des athlètes, comme le confirme Anaïs Angélique : "On ne peut pas se reposer uniquement sur les entraînements de cette année. Il faut considérer tout le travail accompli ces dernières années".

Méditation, sophrologie et beaucoup de travail pour que l'espoir se transforme en victoire comme le confie leur entraîneur Jean-Marie Bhugeerathee : "Nous avons déjà fait tout ce qui était nécessaire, maintenant, il ne reste plus qu’à récolter les fruits de notre travail."