Une journée pour dire Non au harcèlement scolaire

C’est aujourd’hui la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. A La Réunion, 70 cas graves ont été signalés au rectorat l’an dernier. Des actions de prévention sont régulièrement menées dans les établissements pour libérer la parole autour de ce sujet encore tabou.
Insultes, moqueries, intimidations… le harcèlement scolaire se matérialise par des faits de violence répétés, qui peuvent être verbaux ou physiques. Il peut apparaître quand une relation amicale prend fin par exemple. Là, des phénomènes d’humiliation peuvent se mettre en place et les photos et autres confidences passées deviennent alors des armes utilisées pour nuire à la victime. Souffrance, repli sur soi et même phobies scolaires peuvent alors apparaître.
 

70 cas graves signalés au rectorat


A La Réunion, 7 à 8% des 220 000 élèves du département sont victimes de harcèlement scolaire. L’éducation Nationale, vigilante à ce phénomène, met en place une campagne de prévention nationale à l’occasion de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire.

A l’occasion de la 4ème édition de cette journée dans l’académie, des actions de prévention ont été menées. Elles le sont régulièrement à travers les établissements. Le primaire reste le niveau le plus concerné par ce fléau, mais les collèges ne sont pas épargnés. Les actions, régulièrement menées au cours de l’année, sont ainsi l’occasion de briser le silence et de libérer la parole autour d’un sujet encore tabou.
 

Une chorégraphie pour dire Non au harcèlement


Mise en scène et expression corporelle sont utilisées pour aborder ce sujet douloureux pour les victimes. Les élèves du collège de Mille Roches à Saint-André ont créé une chorégraphie pour faire passer un message de respect, de vivre ensemble et lutter contre les violences.
 
Le collège, de plus de 1 000 élèves, recense moins d’une dizaine de cas, pourtant le harcèlement et notamment le cyber-harcèlement, préoccupe l’encadrement.


Le reportage de Sufati Toumbou Dani et Alix Catherine.
©Reunion la 1ère