À Saint-Denis, à Saint-Pierre, comme dans tous les barreaux de France, les avocats sont très remontés contre le projet de la justice qui est soumis au conseil d'Etat avant d'être présenté devant le Conseil des ministres le 18 avril prochain. Les avocats réunionnais poursuivent le mouvement !
Les tribunaux de Saint-Denis, surtout, et Saint-Pierre depuis, hier, sont impactés par le mouvement de grève des avocats. À La Réunion, l'action "justice morte" initiée par le conseil des barreaux, tombant pendant les vacances de Pâques, les robes noires ont décidé de poursuivre le mouvement. Depuis le début de la semaine, les avocats marquent leur hostilité au projet de loi de réforme en faisant la grève des nombreuses obligations qu'ils leur sont dévolus. Pas de défense, pas de procès ! Les affaires sont donc renvoyées ! Ils sont juste présents devant le juge des libertés et de la détention. Un passage obligatoire pour les mis en examen qui justifie la présence d'un spécialiste de la défense.
De nouvelles actions sont prévues
En fait, tous dénoncent, le danger de cette réforme pour les justiciables et les victimes. Selon les grévistes, ce projet est : "attentatoire aux libertés individuelles" et correspond finalement à, "une privatisation de la justice" écrit Le Monde. Cette réforme globale a pour principal objectif de faire faire des économies à l'Etat. Le problème est que pour parvenir à ses fins, le gouvernement veut mettre en place une justice à moindre frais et donc peut être moins juste, soulignent les grévistes.
L'ensemble de ces sujets ont été abordés lors de la réunion à laquelle participait à Paris, Laurent Payen le bâtonnier de Saint-Denis. Il vient de revenir, avec la feuille de route des actions futures.
De nouvelles actions sont prévues
En fait, tous dénoncent, le danger de cette réforme pour les justiciables et les victimes. Selon les grévistes, ce projet est : "attentatoire aux libertés individuelles" et correspond finalement à, "une privatisation de la justice" écrit Le Monde. Cette réforme globale a pour principal objectif de faire faire des économies à l'Etat. Le problème est que pour parvenir à ses fins, le gouvernement veut mettre en place une justice à moindre frais et donc peut être moins juste, soulignent les grévistes.
L'ensemble de ces sujets ont été abordés lors de la réunion à laquelle participait à Paris, Laurent Payen le bâtonnier de Saint-Denis. Il vient de revenir, avec la feuille de route des actions futures.
Reportage
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