Dans un communiqué la Fédération Française de surf déplore les propos mal traduits par la presse après l’accident mortel d’Alexandre Naussac.
« Serious cull » veut dire régulation conséquente et non "un abattage massif".
« Serious cull » veut dire régulation conséquente et non "un abattage massif".
Voici le communiqué de la Fédération Française de Surf :
Kelly Slater, légende vivante du surf mondial, est depuis 48 heures au coeur d’un tourbillon médiatique suite à son commentaire sur le profil Instagram du surfeur français Jérémy Florès. Le 11 fois champion du monde, grand défenseur des Océans, se prononce pour un « serious cull » qui doit se traduire ici par une « régulation conséquente » et non un « abattage massif ».
VRP de plusieurs associations écologistes depuis une vingtaine d’années, le Floridien ne s’est pas subitement réveillé en demandant l’extermination de tous les requins. Il a pris le temps de la réflexion, s’est renseigné, a étudié la situation, a échangé avec les gens qui connaissent parfaitement le drame qui se joue en continu à La Réunion depuis six ans.
Ce drame : 20 attaques sur des usagers de la mer (baigneurs, surfeurs, kayakiste), dont 8 mortelles, alors que la quasi-totalité de l'océan est déclaré interdit à La Réunion par arrêté préfectoral depuis juillet 2013.
Le surfeur respecte son environnement et les requins
Comme les surfeurs réunionnais, Kelly Slater souhaite la préservation globale des requins.
Cette position est également celle de la Fédération Française de Surf, laquelle a apporté son soutien à la communauté surf réunionnaise depuis le début de la crise requin sur l’île de l’océan indien en février 2011. Aux prises de paroles ont succédé des actes comme les déplacements sur place du président de la Fédération et des réunions de travail dans différents Ministères pour tenter de sortir de cette crise.
Le bouledogue : une espèce intrusive qui dérègle l’écosystème
Le surfeur connait la fragilité de son terrain de jeu : il vit sa passion dans un environnement qu’il respecte. La cohabitation entre l’humain et la nature est le fondement même de son art de vivre.
Mais lorsqu’une espèce intrusive comme le requin bouledogue pullule dans les eaux, occasionne un sérieux déséquilibre de l’écosystème en exterminant les requins de récif, et met en danger de mort toute une population, y compris les baigneurs, Kelly Slater manifeste son analyse en implorant une régulation locale.
Quatre ans d'interdiction de baignade à La Réunion
L’icône du surf mondial ne part donc pas en guerre contre « tous les requins » mais prone une pêche de régulation autour de La Réunion (220 km de circonférence).
Sortir plusieurs spécimens de 3m50 pour 500 kilos des eaux réunionnaises n’ira pas condamner la planète comme veulent le faire croire les nouveaux animalistes.
Cela évitera que des hommes, des femmes, des enfants, se fassent dévorer en se mettant à l’eau autour d’une île où l’océan entier est interdit depuis bientôt quatre ans (juillet 2013) par arrêté préfectoral.
"La question des requins est complexe, aucune décision ne doit se prendre sous le coup de l'émotion " précise pour sa part Sandrine Carassou.
La bodybordeuse d'origine reunionnaise se trouve actuellement à Hawaï où elle vient de surfer "Jaws" une des plus belles vagues de la planète.
Kelly Slater, légende vivante du surf mondial, est depuis 48 heures au coeur d’un tourbillon médiatique suite à son commentaire sur le profil Instagram du surfeur français Jérémy Florès. Le 11 fois champion du monde, grand défenseur des Océans, se prononce pour un « serious cull » qui doit se traduire ici par une « régulation conséquente » et non un « abattage massif ».
VRP de plusieurs associations écologistes depuis une vingtaine d’années, le Floridien ne s’est pas subitement réveillé en demandant l’extermination de tous les requins. Il a pris le temps de la réflexion, s’est renseigné, a étudié la situation, a échangé avec les gens qui connaissent parfaitement le drame qui se joue en continu à La Réunion depuis six ans.
Ce drame : 20 attaques sur des usagers de la mer (baigneurs, surfeurs, kayakiste), dont 8 mortelles, alors que la quasi-totalité de l'océan est déclaré interdit à La Réunion par arrêté préfectoral depuis juillet 2013.
Le surfeur respecte son environnement et les requins
Comme les surfeurs réunionnais, Kelly Slater souhaite la préservation globale des requins.
Cette position est également celle de la Fédération Française de Surf, laquelle a apporté son soutien à la communauté surf réunionnaise depuis le début de la crise requin sur l’île de l’océan indien en février 2011. Aux prises de paroles ont succédé des actes comme les déplacements sur place du président de la Fédération et des réunions de travail dans différents Ministères pour tenter de sortir de cette crise.
Le bouledogue : une espèce intrusive qui dérègle l’écosystème
Le surfeur connait la fragilité de son terrain de jeu : il vit sa passion dans un environnement qu’il respecte. La cohabitation entre l’humain et la nature est le fondement même de son art de vivre.
Mais lorsqu’une espèce intrusive comme le requin bouledogue pullule dans les eaux, occasionne un sérieux déséquilibre de l’écosystème en exterminant les requins de récif, et met en danger de mort toute une population, y compris les baigneurs, Kelly Slater manifeste son analyse en implorant une régulation locale.
Quatre ans d'interdiction de baignade à La Réunion
L’icône du surf mondial ne part donc pas en guerre contre « tous les requins » mais prone une pêche de régulation autour de La Réunion (220 km de circonférence).
Sortir plusieurs spécimens de 3m50 pour 500 kilos des eaux réunionnaises n’ira pas condamner la planète comme veulent le faire croire les nouveaux animalistes.
Cela évitera que des hommes, des femmes, des enfants, se fassent dévorer en se mettant à l’eau autour d’une île où l’océan entier est interdit depuis bientôt quatre ans (juillet 2013) par arrêté préfectoral.
"La question des requins est complexe, aucune décision ne doit se prendre sous le coup de l'émotion " précise pour sa part Sandrine Carassou.
La bodybordeuse d'origine reunionnaise se trouve actuellement à Hawaï où elle vient de surfer "Jaws" une des plus belles vagues de la planète.