L’Europe débloque les aides françaises pour renouveler les navires de pêche artisanale à La Réunion

Virginijus Sinkevicius, commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche est en déplacement officiel à La Réunion
"C’est une grande victoire pour nos pêcheurs réunionnais", assure le député européen, Stéphane Bijoux. La Commission européenne autorise désormais la France à financer de nouveaux navires de pêche de moins de douze mètres à La Réunion et dans d'autres territoires ultramarins.

La Commission européenne autorise désormais les aides de l’État pour financer de nouveaux navires de pêche de moins de douze mètres, dans les Outre-mer, et notamment à La Réunion.

"Une victoire pour les pêcheurs"

Selon le député européen de La Réunion Stéphane Bijoux, "c’est une grande victoire pour nos pêcheurs réunionnais", "l’aboutissement d’un long combat".

"Notre pêche est une pêche artisanale, respectueuse de l’environnement et de la ressource, assure Stéphane Bijoux. Nos pêcheurs péi sont des artisans de la mer et leurs conditions de travail sont réellement très difficiles. Leur sécurité est menacée. Au final, c’est la pérennité de toute la filière pêche réunionnaise qui est en jeu".

La sécurité renforcée

Le député européen était venu à La Réunion en novembre dernier avec le Commissaire européen à la Pêche Virginijus Sinkevicius. Ce dernier s’était engagé à aider les pêcheurs locaux à renouveler leur flotte dans les six mois. C’est désormais chose faite.

Pour Stéphane Bijoux, "c’est un signal fort qui vient d’être envoyé pour renforcer la sécurité de nos pêcheurs, soutenir l’attractivité du secteur de la pêche et ainsi offrir de nouvelles opportunités à nos jeunes". La Commission autorise également le renouvellement des navires de moins de 12 mètres à Mayotte, en Guadeloupe, Martinique et en Guyane.

 "La bataille continue"

Dans un communiqué, le député européen de La Réunion Younous Omarjee se félicite aussi de cette décision. "C’est un premier pas crucial et important vers la résolution de ce dossier, attendue depuis des années par les pêcheurs, assure-t-il. Sans leurs mobilisations, sans celles des élus ultramarins et du Parlement européen, ce dossier serait resté enterré".

Il ajoute toutefois que "la bataille continue donc pour l’élargissement de ce dispositif à toute la flottille de pêche artisanale".