Les représentants de la CGTR annoncent, ce mercredi 13 janvier, les dates de leurs prochaines manifestations. Selon le syndicat, l’heure est au "déconfinement social".
L’heure est au "déconfinement social", assurent les représentants de la CGTR, réunis lors d’une conférence de presse, ce mercredi 13 janvier. Les représentants de la CGTR ont annoncé les dates de leurs prochaines manifestations.
Les dates des manifestations à venir
Coup d’envoi dès ce samedi 16 janvier, avec une première mobilisation pour dire stop à la loi sécurité globale. Le 21 janvier, une autre journée de mobilisation est prévue dans le secteur de la santé. Le 26 janvier, ce sera autour de celui de l’éducation de se mobiliser, puis celui de l’énergie le 28 janvier. Le point d’orgue des contestations est fixé au 4 février avec un appel à manifester de l'intersyndicale.
"Mobiliser les troupes"
"Il faut sortir du confinement syndical, appeler les gens à manifester, appeler les salariés à se mobiliser pour défendre leurs conditions de travail, leurs salaires et leurs emplois, assure Jacques Bughon, secrétaire confédéral de la CGTR. La situation actuelle dure depuis des mois et n’est pas tenable pour les salariés".
Selon le secrétaire confédéral de la CGTR, c’est au syndicat de "mobiliser les troupes et convaincre les salariés de manifester pour défendre leurs conditions de vie, surtout dans cette crise sanitaire".
La crise a accentué la précarité
Jacques Bughon dénonce une gestion "catastrophique" de cette crise par le gouvernement et la préfecture de La Réunion. Le constat est le même dans tous les secteurs : en 2020, la crise sanitaire a accentué la précarité.
Le syndicat constate notamment une hausse des CCDU et des temps partiels. Selon la CGTR, "les combats cette année seront la lutte contre le travail du dimanche et contre la loi de transformation du service public".
Un congrès en avril
"Les manifestations auront lieu malgré les contraintes sanitaires", explique Jacques Bughon secrétaire confédéral de la CGTR. Et si les conditions sanitaires le permettent, le syndicat tiendra son congrès le 23 et 24 avril prochain. Il devrait aboutir à élection du remplaçant d’Ivan Hoareau décédé le 20 décembre dernier.