La journée internationale des Droits de l'enfant réunie marmailles, enseignants et parents à Bras-Panon

La journée des droits de l'enfant a réuni marmailles, parents et enseignants à Bras-Panon
A Bras-Panon, élèves, enseignants et parents étaient réunis ce lundi 21 novembre. "Il n'y aura pas de paix tant que les droits de l'homme seront violés" : c’est le message de cette journée internationale des Droits de l'enfant.

Une soixantaine de classes et plus d’un millier d’enfants ont participé à la journée internationale des Droits de l'enfant, ce lundi 21 novembre.

A Bras-Panon, élèves, enseignants et parents étaient réunis autour d’un  message : "il n'y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l'homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit".

Discrimination, harcèlement, droits de l'enfant

"Nous avons commencé à travailler sur les discriminations, le harcèlement, et les droits des enfants, explique Dominique Morin, enseignante de CM1 à l’école Henir Morange, à Saint-André. Ils ont du mal à se projeter, à voir ailleurs. Ils ne comprennent pas que dans des pays, les enfants n’aillent pas à l’école. Pour eux c’est impensable, mais on les sensibilise et ils nous montrent que ça les affecte".

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

A Bras-Panon, élèves, enseignants et parents sont réunis. Pour la journée internationale des Droits de l'enfant, un message est à faire passer : « il n'y aura pas de paix tant que les droits de l'homme seront violés »

Ateliers de peinture, d’écriture, débats

Le 20 novembre est célébré exceptionnellement ce lundi car il marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant. Ce texte fondateur fait d’ailleurs partie des programmes d’enseignement. Dans les écoles, la journée a été préparée en amont.

Ateliers de peinture, d’écriture, murs d’expression, débats avec des avocats : plusieurs actions sont mises en place autour des droits de l’enfant. "Pour moi, les enfant ont le droit de faire presque tout, mais pas tout ce qu’on veut, assure la petite Chloé. Les parents eux ont le droit de nous surveiller". De son côté, Avanesh assure qu’on "a pas le droit de frapper les enfants, et de les obliger à faire du travail d’adulte".

L'actualité et la guerre

Pour la première fois cette année, la manifestation était organisée dans l’Est de l’île par la ligue des droits de l‘homme. Ses responsables assurent que c’est un vrai succès.

"Il est bon aussi de parler de l’actualité comme nous le faisons dans les ateliers débat pour parler de la guerre, explique Isnelle Gouliar, co-Présidente de la Ligue des droits de l’homme. Cette journée repose sur une phrase de René Cassin qui dit qu’il n'y aura pas de paix sur cette terre tant que les droits de l'homme seront violés dans quelque partie que ça soit".

Cette journée qui célèbre le 33ème anniversaire de la ratification de la convention des droits de l’enfant fera ensuite l’objet de productions écrites dans l'école.