Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont jetés. Pour lutter contre ce problème, plusieurs initiatives existent. Les Réunionnais se sensibilisent de plus en plus pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
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Paniers d’invendus encore consommables dans les supermarchés, dons aux associations, plusieurs dispositifs existent à La Réunion pour minimiser le gaspillage alimentaire à plusieurs échelles. Emilie Gallet est responsable d’un organisme qui aide les entreprises et particuliers à lutter contre le gaspillage alimentaire. Elle estime que ce sont “entre 30 et 40% de nourriture produite qui partent à la poubelle à La Réunion”. Par ailleurs, “38% du gaspillage alimentaire se fait dans les ménages”, précise-t-elle.
Elle a donc lancé une application, utilisée par 25 000 personnes à La Réunion qui permet aux particuliers de récupérer des paniers d’invendus encore consommables à moindre coût chez les commerçants. “Rien qu’avec l’application, on a sauvé 60 000 repas de la poubelle”, se réjouit-elle.
Emilie Gallet a également créé un groupe Facebook “où les gens échangent leurs idées et recettes pour lutter contre le gaspillage alimentaire à La Réunion.” À ce jour, près de 7 400 personnes s’échangent leurs conseils sur la plateforme.
Depuis 2016, la destruction d’invendus encore consommables est interdite. Dans la grande distribution, le zéro-déchet alimentaire commence à faire son petit chemin. “On accompagne les entreprises pour trouver des solutions au gaspillage alimentaire”, explique Emilie Gallet. Depuis plusieurs années, le Super U d’Étang-Salé s’engage contre le gaspillage. “Aujourd’hui, on a plusieurs biais de sortie pour les dons : on donne à plusieurs associations, et on met en ligne des paniers d’invendus à prix réduits pour les particuliers”, détaille Anthony Lollin, chef de rayon. Sur deux mois, cela aurait permis de sauver 2 700 repas.
Par ailleurs, le mouvement "Demain se Décide Aujourd’hui" encourage les cantines scolaires à développer les menus végétariens et biologiques. L’avocate Sylvie Moutoucomorapoulé, fondatrice du mouvement estime “qu’en incitant le circuit court, les communes ont le pouvoir d’impulser une démarche exemplaire” pour limiter le gaspillage alimentaire.
Le Réseau pour Éviter le Gaspillage Alimentaire (REGAL) s’est également réuni pour émettre des pistes de réflexions. Ils vont notamment proposer un dispositif anti-gaspillage à destination des restaurateurs.
Parmi les autres initiatives, il y a celle de la Banque Alimentaire de Saint-Pierre qui gère les invendus des grandes surfaces.
Le reportage de Daniel Bernard et Jacques Payet :
Offrir une seconde chance aux invendus
En accompagnant les entreprises et les particuliers, Emilie Gallet souhaite sensibiliser à plusieurs échelles contre le gaspillage alimentaire notamment.Notre combat c’est de montrer que des fruits et légumes moches, difformes, sont tout à fait consommables et qu’ils peuvent être vendus comme tout type de produit.
Elle a donc lancé une application, utilisée par 25 000 personnes à La Réunion qui permet aux particuliers de récupérer des paniers d’invendus encore consommables à moindre coût chez les commerçants. “Rien qu’avec l’application, on a sauvé 60 000 repas de la poubelle”, se réjouit-elle.
Emilie Gallet a également créé un groupe Facebook “où les gens échangent leurs idées et recettes pour lutter contre le gaspillage alimentaire à La Réunion.” À ce jour, près de 7 400 personnes s’échangent leurs conseils sur la plateforme.
Des initiatives à plusieurs échelles
Même si les particuliers peuvent avoir un impact important sur la réduction du gaspillage alimentaire, d’autres initiatives existent à diverses échelles.Depuis 2016, la destruction d’invendus encore consommables est interdite. Dans la grande distribution, le zéro-déchet alimentaire commence à faire son petit chemin. “On accompagne les entreprises pour trouver des solutions au gaspillage alimentaire”, explique Emilie Gallet. Depuis plusieurs années, le Super U d’Étang-Salé s’engage contre le gaspillage. “Aujourd’hui, on a plusieurs biais de sortie pour les dons : on donne à plusieurs associations, et on met en ligne des paniers d’invendus à prix réduits pour les particuliers”, détaille Anthony Lollin, chef de rayon. Sur deux mois, cela aurait permis de sauver 2 700 repas.
Par ailleurs, le mouvement "Demain se Décide Aujourd’hui" encourage les cantines scolaires à développer les menus végétariens et biologiques. L’avocate Sylvie Moutoucomorapoulé, fondatrice du mouvement estime “qu’en incitant le circuit court, les communes ont le pouvoir d’impulser une démarche exemplaire” pour limiter le gaspillage alimentaire.
Le Réseau pour Éviter le Gaspillage Alimentaire (REGAL) s’est également réuni pour émettre des pistes de réflexions. Ils vont notamment proposer un dispositif anti-gaspillage à destination des restaurateurs.
16 octobre | 📣C'est la journée mondiale contre le gaspillage alimentaire ! À cette occasion, nous vous partageons une vidéo réalisée par REGAL Réunion (Réseau pour éviter le gaspillage alimentaire).
— Territoire de la Côte Ouest (@TCO974) October 16, 2020
🎥 + d'infos dans la vidéo : https://t.co/aIDqaBbf1J
Parmi les autres initiatives, il y a celle de la Banque Alimentaire de Saint-Pierre qui gère les invendus des grandes surfaces.
Le reportage de Daniel Bernard et Jacques Payet :
Journée anti-gaspillage : La Banque alimentaire de Saint-Pierre gère les invendus des grandes surfaces