L'épidémie de Covid-19 est de retour même si les spécialistes ont bien du mal à mesurer avec précision son évolution. Face à cette reprises quelque peu inattendue, le ministère de la santé a annoncé que le lancement de la nouvelle campagne de vaccination destinée aux plus fragiles allait être avancée de deux semaines.
Cette campagne débutera donc finalement le 2 octobre prochain, au lieu du 17 octobre, en raison donc du "contexte actuel de circulation plus marquée du virus". Une décision justifiée estime le docteur Christine Kowalczyk, la présidente de l'Union régionale des médecins libéraux.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Une campagne à destination des personnes les plus exposées
"Une campagne de vaccination se justifie toujours pour faire de la prévention vis à vis des maladies, surtout et essentiellement pour les personnes fragiles que l'on sait plus exposées, c'est-à-dire les personnes âgées, celles qui sont porteurs de handicap comme la trisomie 21, ceux qui sont obèses, hypertendus ou encore les diabétiques pas contrôlés, explique le médecin. Mais pour la population normale, ça ne se justifie pas".
Et lorsque l'on sollicite les Réunionnais sur l'opportunité de se faire vacciner de nouveau, ils sont peu nombreux à être tentés par une troisième voire une quatrième ou une cinquième dose. "Ah non, j'en ai déjà fait trois, c'en est assez pour moi !", lance un sexagénaire.
"Plus de vaccin pour moi !"
"Non, non, non ! Plus de vaccin pour moi ! Et s'il le faut, je ne voyagerai plus, je resterai ici même à La Réunion !", rétorque une mère de famille. A LA Réunion, plus de 580 000 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin.
Selon les dernières données, le nombre de passage aux urgences dans l'île pour motif de Covid-19 était à la hausse durant la dernière semaine d’août avec 9 passages contre 3 la semaine précédente.