La Région Réunion verse une aide supplémentaire aux étudiants de filières sanitaires et sociales

La Région Réunion verse une aide supplémentaire aux étudiants de filières sanitaires et sociales.
Ce mardi 10 octobre, la Région Réunion explique qu’elle verse une aide supplémentaire pouvant aller jusqu’à 400 euros, aux étudiants en formations sanitaires et sociales. Une aide pour lutter contre la précarité étudiante face à l’inflation. Près de 1000 étudiants sont concernés.

"C'est une question de justice sociale et d'égalité des chances", assure Huguette Bello, la Présidente de la Région Réunion, ce mardi 10 octobre, depuis l'IRTS, à Saint-Benoit.

Un millier d’étudiants concernés

La Région a décidé de verser une aide complémentaire à tous les étudiants boursiers qui suivent des formations sanitaires et sociales pour l’année 2023-2024. Près de 1000 étudiants sont concernés.

Jusqu’à 400 euros

Cette aide pourra aller jusqu’à 400 euros maximum. Elle est basée sur une majoration mensuelle de 40 euros dans la limite de 400 euros.

Elle serait versée en une fois, dès la fin du mois d’octobre. C’est à cette période que les dépenses sont les plus importantes.

Favoriser l’accès aux soins

La Région explique que cette aide supplémentaire « vise notamment à favoriser l’accès aux soins pour les étudiants. "Vendredi dernier, la commission permanente a validé 400 000 euros, explique Huguette Bello, présidente de Région. A la fin du mois d’octobre, les étudiants recevront une bourse supplémentaire de 400 euros. Avec toutes les autres aides apportées, ça fera 1 071 euros de plus".

Lutter contre la précarité étudiante

"C’est notre devoir de le faire car la précarité étudiante est grande ici et plus importante qu’ailleurs", ajoute Huguette Bello.

Face à l’inflation ces derniers mois, des étudiants ont indiqué devoir renoncer à l’accès aux soins, à une alimentation saine ou dans certains cas plus extrême, renoncer à se loger convenablement. La Région explique que les établissements pointent "une corrélation certaine entre la précarité des étudiants et les taux d’abandons constatés en début d’année".