C’est une mauvaise nouvelle pour les récifs coralliens de la mer Méditerranée et ses locataires. L’arrivée de la rascasse volante dans les eaux chaudes du Sud de la France pourrait entraîner la disparition de nombreuses espèces endémiques.
"La bonne nouvelle" pour les pêcheurs est que le "l’armé" (nom réunionnais du poisson), se pêche et se mange. Sa chair blanche est délicate. En cari, c’est un pur bonheur. Encore faut-il savoir s’en "emparer" (attraper en créole) et enlever "les radars" (longues épines toxiques).
Cette petite difficulté passée, le poisson-lion trouvera aisément sa place sur les tables du pourtour méditerranéen.
La menace se précise
L’arrivée de cet ogre des mers est redoutée depuis plus de 10 ans. Malgré les alertes des biologistes marins, le fléau poursuit son avancée. Il est aux portes des côtes Sud de la France.
Il est présent dans l’océan Atlantique, le Pacifique et l’Océan Indien. Il vit dans toutes les couches d’eau, (Ndlr : du récif à 300 m de profondeur).
On le rencontre en plongée et on le pêche à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie, en Australie, en Nouvelle Zélance, en Polynésie-française, au Japon, en mer Rouge, dans les Caraïbes et désormais en Méditerranée.
Avec sa crinière d’épine de 26 à 38 centimètres de long, il prolifère librement. Son unique prédateur est l’homme.
Il s’adapte rapidement à son environnement et se nourrit de tout ce qui passe à proximité de sa large gueule : larves, alevins et petits poissons adultes, écrit le mag des animaux.