Le préfet de La Réunion condamne les multiples inscriptions à caractère antisémite constatées ces derniers jours

Jérôme Filippini, préfet de La Réunion.
Entre le 30 octobre et le 2 décembre, plusieurs tags antisémites sont apparus à Saint-André, au Port, à Sainte-Marie et à Saint-Denis. Dans un communiqué, le préfet de La Réunion Jérôme Filippini indique condamner fermement ces actes.

Depuis plusieurs jours, des inscriptions à caractère antisémites ont été constatées dans plusieurs communes de l'île. A Saint-Denis, le samedi 2 décembre, des tags ont été découverts sur le mur d’un particulier et sur la porte d’un conteneur de chantier.

Une série de tags antisémites

D'autres inscriptions similaires ont été observées sur des panneaux routiers et des enseignes d’entreprises à Sainte-Marie le 30 novembre, sur un panneau publicitaire de Sainte-Clotilde le 24 novembre, sur des murs d’immeubles au Port le 9 novembre, ou encore sur l’enceinte du centre communal d’action sociale de Saint-André, le 30 octobre.

Plusieurs enquêtes ouvertes pour retrouver les auteurs

Dans un communiqué, le préfet de La Réunion Jérôme Filippini indique qu'il condamne fermement ces actes, "rappelant que l'ouverture et la tolérance sont le ciment du vivre-ensemble à La Réunion".

La préfecture précise aussi que la police et la gendarmerie mettent tout en œuvre pour retrouver les auteurs de ces faits afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. Ils encourent jusqu’à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

Se dresser contre contre "toutes les formes de haine"

"L’antisémitisme et toutes les autres formes de haine n’ont pas leur place dans notre République", conclut le préfet.

Dans un communiqué, le Comité réunionnais contre l’antisémitisme appelle également la population réunionnaise à se dresser contre l’antisémitisme, tout en déplorant l'absence de réactions au sein de la classe politique locale.