Partir lot koté la mèr pou mieux revenir. C’est souvent plus facile à dire qu'à faire. Chaque année, environ 3 000 Réunionnais reviennent s'installer sur l'île après des études ou une expérience professionnelle hors du département.
Ce parcours est bien souvent semé d'embûches. Pour faciliter cette expérience, l'association "Réunionnais de retour au péi" organise son premier "Salon du retour au péi", ce samedi 29 octobre, à Saint-Denis.
Logement, emploi, réadaptation…
"J’ai 35 ans soit l’âge moyen des personnes qui reviennent dans l’île, sourit Elia Barret, de retour au pays depuis quelques semaines. J’étais en CDI en région parisienne, avec ma famille, dans une situation stable". Elia a désormais un projet entrepreneurial avec sa famille.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
"Quand les gens font le choix du retour, ils ont déjà construit une vie en métropole, donc c’est un choix conscient et réfléchi qui implique souvent toute une famille, assure Méry Payet, membre de l'Association Réunionnais de retour au péi. C’est souvent compliqué, et quand ils arrivent ici, ils peuvent faire face à des difficultés tels que le logement, l’emploi ou encore la réadaptation à la vie locale".
Faciliter les démarches, savoir où trouver de l’aide
Ce premier salon consacré au retour au péi veut relayer les préoccupations, faciliter les démarches et les passerelles. "Les gens veulent un accompagnement professionnel car l’emploi est au centre du retour, assure Audrey Douanier, membre de l'Association Réunionnais de retour au péi. Sans emploi, il est compliqué de trouver un logement et se ré insérer dans la vie à La Réunion. Il faut aussi des aides à l’installation et savoir à qui s’adresser".
L’association milite pour que des dispositifs soient mis en place au niveau institutionnel, notamment des aides financières au retour calquées sur les aides au départ : billet d’avion, aide à l’installation ...
L’association souhaite par ailleurs étudier avec le monde économique des pistes afin d’améliorer l’accès à l’emploi pour les réunionnais en mobilité qui souhaitent revenir mettre à profit leurs compétences pour le territoire.