Pendant quatre jours, la ville de Saint-Pierre accueille des auteurs, des éditeurs et des lecteurs pour un moment de partage autour de la littérature. C’est l’occasion pour les écrivains locaux d’échanger avec des écrivains de renommée nationale.
Pour le 10ème anniversaire du salon du livre, le public pourra rencontrer Frédéric Lenoir, Franck Thilliez, Michel Onfray, Cynthia Fleury ou encore le prix Goncourt Mohamed Sarr. Une centaine d’auteurs seront présents.
Des séances de dédicaces, des conférences et des tables rondes sont organisées pour permettre aux écrivains d’interagir avec leurs lecteurs.
Le métier de correcteur mis en avant au salon du livre
C’est un métier peu connu mais indispensable. Avant d’envoyer un livre à l’impression, il y a de nombreuses étapes dont la correction du manuscrit. C’est le rôle du correcteur. Certains sont présents au salon du livre. Selon eux, corriger un manuscrit, ce n’est pas tout à fait comme corriger des copies.
« Notre correction va au-delà de ce que ferait un professeur. On va bien sûr corriger l'orthographe, la grammaire et la syntaxe. Mais la correction, ça va plus loin que ça. Il y a aussi tout ce qu'on appelle la typographie. »
Nathalie Kirsner correctrice
La typographie, c'est la mise en forme d'un texte. Les correcteurs vérifient les informations et unifient le manuscrit.
L’échange entre l’auteur et le correcteur est primordial
Les écrivains sollicitent les correcteurs avant de l’envoyer à l’éditeur. Ou alors ce sont les éditeurs qui font appel aux correcteurs pour une relecture respectueuse du style de l’auteur.
« On peut faire des propositions de reformulation quand on a l'impression que le style est un peu lourd ou qu'il y a des répétitions. Libre à l'auteur d'accepter ou de refuser les corrections ou les propositions qu'on lui fait. »
Virginie Borel, correctrice et écrivain public
Le métier de correcteur pourrait être menacé par l’arrivée et le développement de l’intelligence artificielle.