Législatives à l’île Maurice : plus de 60 % de votants

À 8 heures, ce vendredi 8 novembre 2019, débute le décompte des voix des élections législatives qui avaient lieu, jeudi à l’île Maurice. Malgré quelques tensions, les responsables de la commission électorale, signalent que tout est en place et devrait se dérouler sans difficulté. 
L’élection législative mauricienne approche de son dénouement. À 8 h, ce vendredi, le décompte des suffrages a débuté dans les 20 circonscriptions de l’île sœur. À défaut d’avoir des résultats officiels, une tendance forte devrait se dégager avant la fin de la matinée. 

Jeudi en fin de journée, Pravind Jugnauth, ex-premier ministre et leader de "l’Alliance Morisien", se disait très confiant. Il reprenait une image footballistique marquante pour tous les Français en estimant que son parti allait l’emporter 3 à 0. Reste à savoir si ce pronostic va se confirmer dans les urnes.
 

Des tensions devant les bureaux de vote

Ce scrutin a été émaillé de quelques incidents. À Trou-d’Eau-Douce, une trentaine d’habitants ont découvert en se rendant dans leur bureau de vote que leurs noms ne figuraient plus sur les listes électorales. Des candidats ont l’intention d’obtenir un recensement précis dans cette circonscription pour connaître : "Le nombre de personnes qui se disent lésées", écrit IonNews

En fin de journée, une bousculade a opposé les partisans de "l’Alliance Morisien" à ceux de "l’Alliance Nationale", lors de la sortie du bureau de vote de l’ancien ministre de la Santé, Anwar Husnoo. Ce "râlé-poussé" qui a eu lieu devant le bureau  n°3, installé dans l’école primaire à La Plaine-Verte a contraint la police à intervenir, elle a même demandé du renfort pour apaiser les esprits.*
 

Des résultats publiés dans une Fake News siglée Police Mauricienne


À l’heure du numérique, pas une élection dans le monde se déroule sans une Fake News. L’île Maurice n’a pas été épargnée. Une prétendue publication des services de la police mauricienne présentait le nombre de sièges de chacun des partis. Une "révélation", sous-entendant que les jeux étaient déjà faits et que le vote des électeurs n’avait "aucune valeur". 

La commission électorale, la justice et les services de police de l’île sœur ont rapidement démenti cette Fake News. Ils ont également rappelé que la publication de prétendus résultats était passible poursuites judiciaires et que le code pénal prévoit pour l’utilisation, sans autorisation, du logo de la police une amende de 200 000 roupies précise Le Mauricien